vendredi 29 juin 2012

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Séminaire d'accompagnement du mémoire : 19
Séminaire d'accompagnement du stage : 15
Mémoire : 14
Stage avec accompagnement : 13
Information Technology : 14
Management Economics : 16
Organizational Behavior and Human Resources Management : 16
International Business : 16

Réussite avec Distinction.
Adieu Louvain School of Management (et bon vent)!
Mes pensées sont déjà bien loin de Louvain-la-Neuve...

mercredi 27 juin 2012

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L'attente semble enfin être venue à terme. Après une semaine partagée entre la préparation de la défense de mon mémoire et la compagnie de mes amis les plus chers, je peux prétendre à un état d'esprit de pleine sérénité et satisfaction. Car, à peine l'épreuve finale à la Louvain School of Management terminée, j'ai reçu une nouvelle des plus réjouissantes...

Déjà entièrement détaché de mon statut d'étudiant, je considérais la défense du mémoire comme une formalité et je préférais donc la chaleur humaine à quelque présentation PowerPoint. Après avoir passé quelques jours avec Jérémy, l'occasion entre autres de faire la visite du Musée Hergé, j'ai rencontré Abir vendredi pour un petit-déjeuner à la crêperie bretonne ainsi quelques achats estivaux. Le soir même, c'est avec Emilie que je me suis réuni autour d'un verre dans le centre de Wavre. Parce que j'anticipe que les mois à venir seront synonymes de changement, la rencontre de mes deux meilleures amies dans ces endroits familiers avait quelque chose de rassurant.

Samedi Jérémy et moi avons été invités par Mathieu à nous joindre à la soirée d'anniversaire en l'honneur de son petit frère, indice supplémentaire de l'estime qu'il nous porte. A peine avais-je dit au revoir à Soufian et Mathieu que je partais à la rencontre d'un autre duo de garçons: John et Théo. En ce dimanche particulièrement pluvieux, nous avons traversé Liège pour que je puisse admirer quelques-unes des pièces de sa collection de fin d'études, avant de rentrer à leur appartement et profiter d'une après-midi au calme, partagée entre "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock et quelques parties d'échecs.

Mercredi soir je rencontrais Lauranne, Wendy, Maud et Caroline pour rattraper le temps perdu et célébrer la réussite de mon mémoire. Mais pas uniquement cela. Deux jours seulement après mon second entretien chez L'Oréal, j'ai reçu la bonne nouvelle: je suis accepté pour le poste d'Assistant Chef de Produits Helena Rubinstein. Ainsi se termine le chapitre estudiantin de ma vie et commence avec éclat celui des débuts sur le marché du travail. Que pourrais-je demander de plus? Si ce n'est le départ vers quelques contrées ensoleillées...

lundi 18 juin 2012

-460°-


Ne pas savoir. L'un des pires supplices qui puisse exister pour certaines personnes. Ces personnes qui vivent en se projetant systématiquement dans l'avenir et qui subitement s'en trouvent incapables parce que cet avenir dépend de quelque décision résidant dans les mains d'autrui. Je ne sais toujours pas qui sera mon futur employeur ou si j'en aurai ne fut-ce qu'un et l'incertitude me ronge. Heureusement, une certitude me permet d'envisager l'avenir proche. Du 28 juin au 5 juillet je me rendrai à Corfou avec Jérémy, une perspective qui rayonne à ce point dans mon agenda que les jours ordinaires en deviennent plus supportables.

Ne pas savoir où je me dirige est d'autant plus frustrant que mes journées sont souvent vides. Je vis dans l'attente. L'attente de nouvelles. L'attente de la défense de mon mémoire afin de pouvoir boucler définitivement ce chapitre. Dans de pareilles circonstances, la lecture m'apparaît plus que jamais comme un moyen d'évasion idéal. Après le récit de Coco Chanel, c'est "La nuit des princes charmants" qui me transporte dans d'autres contrées. Car on peut voyager avec son esprit autant que l'on peut voyager physiquement.

Le 1er juin je me rendais à Bruxelles pour les Apéros Urbains en compagnie d'Emilie et sa bande d'amis. Le 6 juin j'étais à Anvers pour la soirée d'ouverture de Nu_Fashion #1, l'occasion de revoir mes anciennes collègues du FFI, en particulier Lune. Ce weekend, Jérémy et moi avons successivement été transportés par "Snow White and the Huntsman", film qui m'a pleinement comblé malgré la longue anticipation, et "Passions et prairie", pièce dans laquelle jouait mon ami Soufian. Ainsi, à défaut de pouvoir me perdre dans quelque travail, je me perds dans de nouvelles découvertes.

lundi 11 juin 2012

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En cette période de voyages, je me plonge dans "L'Irrégulière" d'Elmonde Charles-Roux, ou encore "L'itinéraire de Coco Chanel". Anvers, Etterbeek, Berchem-Saint-Agathe. Et finalement, ce choix de lecture s'avère adéquat, la raison de ces voyages n'étant autre que la recherche d'un emploi. Au fil des gares et au fil des chapitres, je découvre ce personnage singulier ayant toujours eu la volonté d'"arriver", de transcender le milieu dont elle était issue, de parvenir à quelque chose. Un désir, une volonté de fer, qui ont valu à cette femme aux origines paysannes de devenir "l'un des plus grands cerveaux de la mode" de son époque. Une source d'inspiration inébranlable.

Pourtant, autant je m'identifie à sa passion, sa volonté de faire ses preuves, autant le rejet et le déni de ses origines m'est chose inconnue. Une raison évidente est que je n'ai pas souffert comme elle de son milieu. Mais au-delà de cela, j'en viens à penser que mon éducation loin de l'univers de la mode et du luxe est une bénédiction. J'en retire ma capacité d'émerveillement, mon éternelle fascination. Peut-être aussi ce désir de me prouver, de démontrer tort aux personnes qui croient que celles passionnées de mode sont superficielles, en manque de perspective, en somme, dénuées d'intellect.

Après toutes ces années d'étude, de préparation, toutes ces années au cours desquelles je n'ai jamais perdu de vue mon objectif, tout en vivant néanmoins dans le doute, je découvre aujourd'hui que mes efforts ne furent peut-être pas vains. Après avoir été à la rencontre des responsables de plusieurs marques - de mode masculine, de luxe, de cosmétiques - je me rends compte que cet univers auquel j'ai si longtemps rêvé d'accéder n'est pas forcément inaccessible moyennant rigueur, travail et passion. A présent, mon avenir est entre les mains de ceux que j'ai rencontrés. Il me faut vivre dans l'attente. Dans l'espérance.