jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le lundi 25 janvier 2010

Il semblerait qu'à tout moment de notre vie, nous avons cette vicieuse tendance à passer au-dessus des bonnes choses qui nous arrivent, pour se focaliser sur les quelques éléments un peu moins réjouissants de notre existence et ensuite laisser notre état d'esprit entièrement conditionné par ceux-ci. Peu importe combien la chance nous sourit, lorsque certaines choses vont moins bien, ce sont ces dernières qui l'emportent. Pourquoi, lorsqu'il s'agit de notre humeur, le bien ne triomphe-t-il pas du mal?

J'ai la chance d'avoir trouvé quelqu'un d'exception qui éveille en moi des émotions qui m'étaient inconnues. La chance d'avoir trouvé quelqu'un d'attentionné qui envisage un avenir avec moi. Et pourtant, ce qui règne aujourd'hui dans mon coeur ne sont pas des sentiments heureux. Car au-delà du bonheur que son arrivée dans ma vie me procure, c'est un manque dévorant qui domine.

J'ai une semaine de vacances qui s'étend devant moi, et néanmoins cela ne me fait ni chaud ni froid. Le simple fait que la semaine prochaine lundi je présenterai mon GMAT suffit à surplomber toute autre considération. Peut-être est-ce dû à un manque d'autres projets pour cette semaine, bien plus qu'à la présence de ce projet en particulier.

A mesure de me concentrer sur les mauvaises choses, je passe à côté de certaines autres. Telles que ma relation avec mon petit frère qui s'est vue inexplicablement améliorée ces dernières semaines. Soudain, à travers un intérêt pour la personne que je vois, il semblerait qu'il ait développé un intérêt me concernant. Ou encore ma relation avec ma maman, qui s'est renforcée encore un peu davantage, comme en témoigne notre aptitude à parler presque naturellement de ce sujet autrefois douloureux.

... Et puis parfois, il suffit d'un message en provenance d'Asie pour rendre nos idées un peu plus roses.

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