dimanche 5 février 2012

-435°-


Quatrième semaine déjà que je passe mes jours dans la capitale de la mode, et pourtant ceux-ci n'ont pas encore commencé à se ressembler. Mardi soir le FFI organisait un séminaire avec pour thème "Creative Entrepreneurship - Starting Out in Fashion & Arts", présenté par Stefan Siegel, fondateur du site Not Just A Label, venu spécialement de Londres pour l'occasion. Une présentation très intéressante à laquelle j'ai pu assister en même temps que les jeunes créateurs ayant répondu positivement à l'appel. Jeudi j'étais entouré une fois de plus de créateurs, à l'occasion de la conférence de presse au cours de laquelle étaient présentés les designers participant prochainement à SHOWROOM BELGIUM durant la semaine de la mode à Paris. Non seulement j'ai ainsi pu assister en personne à l'événement que j'avais organisé depuis Anvers, ce fut également l'opportunité rêvée de découvrir un avant-goût des collections et de parler aux créateurs. Inutile de répéter combien ce stage est jouissif.

Vendredi les premiers flocons de neige ont commencé à tomber et depuis, les paysages n'ont eu de cesse d'être immaculés. Cela ne m'a cependant pas empêché de rencontrer Abir dans le centre de Bruxelles samedi après-midi, like in the old days. Après une visite de l'exposition au Bozar rassemblant une centaine de polaroids de l'artiste américain Cy Twombly nous ayant laissé quelque peu dubitatif, nous sommes allés chez Häagen-Dazs pour nous réchauffer et savourer l'une ou l'autre gourmandise chocolatée. J'ai été rassuré de voir que, malgré les changements, malgré notre avancée vers l'âge adulte, notre complicité reste la même et nous pouvons parler de tous les sujets, et tout à la fois rire comme des enfants. Une fois le soleil couché, j'ai rejoint Jérémy et sa meilleure amie Pauline pour un restaurant thaï, suivi d'un cocktail au "Drug Opera".

Après cette soirée en trio, Jérémy et moi sommes rentrés à l'appart de son père pour poursuivre le weekend en amoureux. Une nuit passionnée, une matinée lente, un restaurant italien avec le papa, une après-midi tranquille. Les ingrédients d'une vie en couple rêvée. Et pourtant. Malgré l'amour, malgré l'histoire commune, malgré la complicité, des embûches peuvent apparaître sur le chemin. Parce que l'amour seul ne suffit pas. Parce que chacun est un être infiniment complexe, avec ses qualités et défauts. Parce que l'on souhaite toujours la perfection. Le choix qui se pose alors à nous est de laisser le noir dominer et renoncer, ou de se remettre en question et poursuivre. Et si l'on opte pour la seconde alternative, on en ressort encore plus fort et lié que jamais parce qu'ayant entraperçu la rupture, on a pu réaliser combien celle-ci serait déchirante.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire