lundi 20 février 2012

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"It's like we're living in Paris and running off to Provence for the weekend."

Jeudi soir je me suis rendu à Louvain-la-Neuve pour une réunion post-échange avec les filles: Lauranne, Wendy, Maud et Caroline. Autour de quelque plat aux saveurs italiennes, nous avons parlé et ri comme nous avions pu le faire cet été, au cours d'un barbecue pré-échange chez Maud. Nous avions tant de choses à discuter que le sujet dont tout le monde parlait quelques jours plus tôt n'a même pas fait apparition au cours de la soirée: la Saint-Valentin.

Mécontent de mon éternelle vie de célibataire, je me suis longtemps rangé du côté des cyniques méprisant cette fête à force d'arguments chargés de termes tels que "commercial" et "marketing". Par la suite, un événement survenu le 14 février 2010 a définitivement fini de me convaincre que jamais je ne participerais à cette mascarade collective. Et pourtant. A l'aube de mes neuf mois de vie de couple avec Jérémy, j'y ai vu une opportunité de célébrer l'amour nous unissant. Et je me suis dis que, plutôt que de condamner ce jour de fête, je pouvais en faire usage pour faire plaisir à cet être qui m'apporte tant de bonheur. Il est certain qu'il ne faille pas attendre ce jour pour mettre à l'honneur son bien aimé, mais il y est ce petit peu plus propice. Alors qu'y a-t-il de si mal à inviter son chéri au restaurant pour encore une fois se retrouver rien qu'à deux? Saint-Valentin ou pas.

Un couple auquel Jérémy et moi nous identifions parfois est celui formé par Soufian et Mathieu. Parce qu'une même complicité les unit. Parce qu'on partage les mêmes valeurs. Parce que la composition de nos couples respectifs n'est pas sans parallèles. J'étais encore à Shanghai lorsqu'ils ont lancé le projet de passer un weekend ensemble dans une maison de campagne située dans l'Ardenne. Et voilà que nous y étions déjà.

Au cours d'une partie de "Destins", il suffit d'approximativement une heure pour qu'une vie défile devant les yeux des joueurs. De la même façon, ce weekend à Transinne s'est écoulé en un clin d'oeil. Loin de la ville, loin du bruit, loin des technologies quotidiennes, j'ai véritablement compris ce que signifie l'expression "recharger ses batteries". Au calme dans cette ancienne demeure perdue au milieu de vastes étendues, nous avons savouré les joies des choses simples. L'un ou l'autre jeu de société, quelques films dans les bras de sa moitié, de bons repas, une promenade au sein de décors pittoresques, des réunions autour du feu. Un weekend vraiment génial avec des amis vraiment formidables.

2 commentaires:

  1. Waouh, Transinne :D Haha, ça m'fait sourire :)
    Et en Belgique, c'est l'Ardenne ^^ réservons l'appellation "les Ardennes" à nos chers amis les Français !

    Par contre, le soir de la Saint-Valentin à LLN, ça valait juste trop la peine :) des dizaines de couples entassés aux vitrines de tous les restaurants ... Assez comique !

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    1. J'ignorais que c'était l'Ardenne, tu fais bien de me le faire remarquer.

      Ne faisais-tu pas partie de ces couples entassés aux vitrines de restaurants?

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