lundi 18 juin 2012

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Ne pas savoir. L'un des pires supplices qui puisse exister pour certaines personnes. Ces personnes qui vivent en se projetant systématiquement dans l'avenir et qui subitement s'en trouvent incapables parce que cet avenir dépend de quelque décision résidant dans les mains d'autrui. Je ne sais toujours pas qui sera mon futur employeur ou si j'en aurai ne fut-ce qu'un et l'incertitude me ronge. Heureusement, une certitude me permet d'envisager l'avenir proche. Du 28 juin au 5 juillet je me rendrai à Corfou avec Jérémy, une perspective qui rayonne à ce point dans mon agenda que les jours ordinaires en deviennent plus supportables.

Ne pas savoir où je me dirige est d'autant plus frustrant que mes journées sont souvent vides. Je vis dans l'attente. L'attente de nouvelles. L'attente de la défense de mon mémoire afin de pouvoir boucler définitivement ce chapitre. Dans de pareilles circonstances, la lecture m'apparaît plus que jamais comme un moyen d'évasion idéal. Après le récit de Coco Chanel, c'est "La nuit des princes charmants" qui me transporte dans d'autres contrées. Car on peut voyager avec son esprit autant que l'on peut voyager physiquement.

Le 1er juin je me rendais à Bruxelles pour les Apéros Urbains en compagnie d'Emilie et sa bande d'amis. Le 6 juin j'étais à Anvers pour la soirée d'ouverture de Nu_Fashion #1, l'occasion de revoir mes anciennes collègues du FFI, en particulier Lune. Ce weekend, Jérémy et moi avons successivement été transportés par "Snow White and the Huntsman", film qui m'a pleinement comblé malgré la longue anticipation, et "Passions et prairie", pièce dans laquelle jouait mon ami Soufian. Ainsi, à défaut de pouvoir me perdre dans quelque travail, je me perds dans de nouvelles découvertes.

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