jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 30 novembre 2008

Il y a voilà quelques semaines que les filles m'avaient proposé lors du cours de Math de venir avec elles le jeudi 27 au restaurant, pour ensuite aller voir "No country for old man" projeté dans l'ancien cinéma, transformé aujourd'hui en auditoire (mercredi j'y ai fait mon test d'Algorithmique d'ailleurs). Cette semaine est tombé ce fameux jeudi qui j'attendais avec impatience. Et c'était super. "Les filles" ce sont Abir, Isabelle, Mélanie et Justine. Des jeunes filles d'une sympathie incroyable avec qui j'ai fait plus ample connaissance depuis peu. Ainsi, j'ai découvert qu'Isabelle était tout comme moi végétarienne. Et qu'Abir rêve tout comme moi d'une vie à New York. Une soirée remplie de rires que je ne suis pas prêt d'oublier grâce aux photos que l'on a prises avant le film.

Un peu plus tôt cette semaine, c'est avec Emilie que j'ai passé la soirée. A la recherche d'un endroit où mangé, on s'est arrêté à un restaurant italien où l'on avait déjà été. Seulement, après un quart d'attente et quelques regards échangés avec le serveur, il ne s'est toujours pas décidé à venir prendre notre commande. Face à ce service médiocre et à ma faim grandissante, Emilie et moi sommes partis, bien qu'elle trouvait ça inconcevable. De mon côté je considère plutôt le manque de respect comme quelque chose d'inconcevable. Et donc j'ai réagi. Mais il est des situations où l'on est contraint de subir le traitement ignoble de l'autre sans rien pouvoir y faire. En temps que consommateur on est libre de faire ce que l'on veut. Mais en temps qu'étudiant, mieux vaut ne pas se révolter contre une personne d'une quelconque autorité si l'on ne veut pas s'attirer des ennuis. Il faut donc se taire. Heureusement, aucune contrainte ne peut être exercée sur nos pensées. La seule chose que l'on puisse faire est espérer qu'elles se verront exhausées, aussi ignobles soient elles.

A présent, on sent clairement que la fin approche. Les résultats des tests se font connaître, l'échéance à laquelle les travaux doivent être remis approche, le mois de novembre se termine. Oui, tous les signes sont là. Mais cette fin n'est pas une fin heureuse. Car la fin des cours marque également le début d'une nouvelle période, celle que l'on redoute tous. Les pires semaines de l'année, celles de l'étude intensive. C'est comme voir une catastrophe approcher et rester impuissant face à celle-ci. Car, contre le temps, on ne peut rien.

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