jeudi 11 août 2011

-223°-

Initialement publié le dimanche 11 octobre 2009

Vivant à côté d'une école primaire en semaine, je me retrouve confronté à quelques nuisances sonores. Des cris de toutes sortes, des rires aux éclats, des pleures intenses. Qu'il s'agisse d'états de bonheur ou au contraire de malheur, les enfants, l'innocence incarnée, ont cette capacité de non-inhibition de leurs émotions. C'est à travers leur éducation qu'ils apprendront à cacher leurs sentiments, à se tenir malgré ce qu'ils ressentent. Mais, je me demande, est-ce que finalement l'apprentissage de l'inhibition est une bonne chose? Cela ne revient-il pas à nous comporter en hypocrites, favorisant ainsi des tensions suite à des choses qui ne sont pas dites? Ou alors est-ce un moyen d'éviter certaines situations embarrassantes qui n'en valent pas la peine? Bien sûr, l'entrave de ce que l'on ressent ou de ce que l'on pense dépend également en grande partie de notre personnalité. J'aurais aimé que cette facette de la mienne ait été différente.

Mardi nous avons enfin encore une fois partagé un moment ensemble, à quatre. Ou plutôt à sept, le copain d'Ayina, celui d'Aline, ainsi qu'un ami à ce copain, nous ayant rejoint. Nous avons été manger au Piano pour ensuite déguster des mojitos fait maison. Du moins, c'est ce qu'il était prévu. Il s'avère que ce n'est pas si évident que ça que d'avoir une substance qui ne ressemble pas à un échantillon du lac de LLN. Certains d'entre nous se sont donc rabattus sur la tequila, moi notamment (nouvelle expérience à mon actif). Etant tous un peu joyeux, nous sommes allés au Beckett, la "boîte branchée" de LLN. Malgré mon taux d'alcool dans le sang, je me suis retrouvé incapable de danser. C'est tout simplement pas mon truc.

Samedi après-midi, direction Bruxelles pour rejoindre Craig, un jeune étudiant Américain en échange ici dans une université de Bruxelles, et ce jusque décembre. Bien qu'il soit ici pour améliorer son Français, j'ai dû faire appel à mes compétences en Anglais. Mais cela ne me dérangeait pas, que du contraire. J'ai fait du shopping d'accessoires: un foulard, un "snood" (écharpe tube initialement lancée par Burberry, en vente chez H&M pour €9.95), ainsi qu'une pochette pour mon nouveau portable adoré. Craig quant à lui a fait chauffer sa carte bancaire à plusieurs reprises, se créant un look davantage européen (il trouve ça hallucinant combien les mecs sont métrosexuels ici) (je lui ai fait comprendre que c'était parce qu'il vivait à Bruxelles). A croire que j'ai un avenir en temps que personnal shopper, puisque je semble avoir un don pour faire acheter les autres. Toujours est-il que j'ai passé un bon moment, pas de prise de tête, puisque, comme le dirait Carrie "He's in town for a week. What's the point?". Bon, dans mon cas c'est "a couple of months", but still.

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