jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 15 novembre 2009

La vie n'est pas de tout repos. Au contraire, elle est parfois source d'épuisement. Un épuisement qui est rendu d'autant plus présent avec l'accourcissement des journées. Il est deux types de fatigue, celle de l'esprit et celle du corps. A la seconde il peut être facilement remédié, il suffit de rester davantage dans les draps. Il est par contre plus complexe de remédier à la première. Non pas parce que les moyens de détente manquent, mais parce que notre esprit peut être à ce point chargé qu'il est impossible d'y faire le vide. Au final, tout est question de temps. Tout serait plus facile si nous en avions davantage. Nous pourrions dormir plus, faire du shopping, regarder des DVD, passer du temps avec nos proches, et ce, tout en répondant à nos devoirs. Car là réside toute la problématique. Comment allier repos et réponses aux contraintes qui nous sont imposées? La difficulté de ce problème augmentant au fur et à mesure que la vie nous pose de nouveaux défis...
Il peut s'agir de défis sentimentaux, défis que nous-mêmes ou d'autres posons à notre coeur et qui sont d'autant plus ardus que nous sommes dépourvus de rationalité face à ceux-ci.
Suite à mon ambition d'aller étudier à Paris l'an prochain, je ne peux m'empêcher de repenser à J.. Je n'ai donc pas tarder à le recontacter, pour découvrir que les choses n'ont pas changé. Bien qu'une partie en moi veut me prévenir du danger que cela représente, je ne peux m'en empêcher car, à priori, cela m'apporte un tel bien-être.
Les défis peuvent provenir des personnes qui nous entourent, plus précisément les personnes que nous considérons comme proches. Leur comportement peut être tel qu'il nous laisse surpris, et plein de questions. Pour la première fois ma relation avec Abir a connu une pénurie. Cela m'a chipoté durant toute la durée de cette situation. A présent les liens semblent renoués, mais j'ignore si elle aussi en a souffert.
Enfin, il est des défis que nous posons à nous-mêmes. Certains parce que nous considérons que n'avons pas d'autres choix, d'autres peut-être parce que nous voulons nous prouver, ou parce qu'inconsciemment nous sommes à la recherche de quelque chose de nouveau, d'inconnu. J'ai entamé la préparation du GMAT, test qu'il est indispensable de passer si l'on veut intégrer une école de management car son résultat est déterminant. Comme si mes cours ne suffisaient pas déjà. Mais, lorsque l'on veut vraiment quelque chose, je suppose que des sacrifices sont nécessaires.

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