jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le samedi 26 décembre 2009

Le déni. Il est communément admis que le déni ne peut rien apporter de bon. Qu'il faut admettre la vérité si l'on veut être en paix avec soi-même. Qu'il faut voir les choses en face car l'hypocrisie envers soi, tôt ou tard, tournera mal. Même s'il est vrai que cela s'applique à la plupart des situations, il en est où le déni peut être bénéfique. On nie le fait que l'on est fatigué, que notre cerveau arrive à saturation. On nie le fait que toutes nos journées se ressemblent. On nie nos incertitudes et nos peurs. La raison pour laquelle on fait abstraction de toutes ces choses est que les admettre causerait un mal qu'il est préférable de ne pas affronter en ce moment. Un mal dont on espère qu'il s'évaporera de lui-même, car aujourd'hui on a d'autres préoccupations plus importantes.

Parmi les éléments qui m'ont permis de tenir bon ces derniers jours (j'allais écrire "ces dernières semaines" tant j'ai l'impression de résider dans cet état depuis une éternité), il y a ce magnifique paysage blanc qui aura bientôt entièrement disparu. Il y a ce rendez-vous lundi soir au cours duquel j'ai fait connaissance d'une personne intéressante, prometteuse, même si le moment passé en sa compagnie fut relativement court (autre chose qui fait objet de déni, le fait que je me suis attaché à lui). Il y a le jour de Noël durant lequel toute la famille était réunie pour un grand dîner. Et puis il y a Gossip girl et tous ces films regardés en soirée pour s'évader (parmi lesquels "Le diable s'habille en Prada", film vers lequel je me tourne à chaque fois lors des périodes d'épreuve).

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