jeudi 11 août 2011

-242°-

Initialement publié le vendredi 22 janvier 2010

Je ne pensais plus jamais en voir la fin, et pourtant. Mercredi à 16h, ce dernier mois d'épreuve a officiellement pris fin. Plus de révisions, plus d'évaluations, plus d'angoisses. Lorsque subitement le quotidien bascule, même si c'est dans le bon sens, ce n'est pas forcément facile de s'adapter, de prendre conscience de notre nouvelle situation. Une soirée en compagnie de notre être cher peut être d'une grande aide dans cette direction.

Jeudi soir, après son travail, nous sommes partis ensemble en direction de Bruxelles. Une fois à son appartement, il a préparé un cocktail avant qu'on ne commence à cuisiner. Voilà un moment que nous avions parlé de faire des sushis, ce soir il était temps de faire un essai. Au final, bien que les miens avaient meilleure mine que les siens, nous ne nous sommes pas débrouillés trop mal. Après le repas nous avons regardé le tout premier épisode de la série "Six feet under", série dont j'ai entendu beaucoup de bien et que je vais enfin pouvoir découvrir grâce au coffret intégral que D. m'a prêté. Nous avons mangé un nougat glacé en guise de dessert pour découvrir qu'il était déjà minuit. Il était temps d'aller se coucher, D. devant se rendre au travail le lendemain. Mais en réalité je n'ai pas beaucoup dormi. Devant mon envie de profiter du moment présent, couché dans ses bras, mon sommeil s'est estompé. Si mes yeux se fermaient je ne pourrais plus savourer sa présence, or je devrais vivre sans pendant deux semaines, D. partant en voyage. Jamais je n'ai tant redouté les premiers rayons de soleil. Finalement mes yeux se sont clos pour ensuite se rééouvrir sur un nouveau jour. Lorsque le réveil a sonné nous ne nous sommes pas levés, nous sommes restés là, incapables de se lacher. Mais au bout d'un moment la raison l'a emporté et nous sommes sortis du lit. Dans la voiture, bercé par des sons mélancoliques, j'ai serré sa main une dernière fois. Stationné devant la gare, quelques derniers mots, baisers, touchers. Jamais je n'aurais pensé ressentir un tel mal en le quittant.

D. en Birmanie, Ayina à Washington, Aline en Egypte, Abir au Maroc. Quelque chose me dit que ce seront des vacances solitaires. Heureusement il y a Emilie aussi qui, bien qu'elle soit en examen, trouve le temps pour qu'on se voit, on va faire un tour au centre commercial cette après-midi.

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