jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 17 janvier 2010

Après un examen d'Econométrie au cours duquel nombre d'entre nous avaient les mains dans les cheveux, Abir et moi nous sommes rendus au kot pour une visite rapide à Ayina. Depuis la dernière fois que nous nous étions vus, bien des choses étaient arrivées. Mais il n'y avait place que pour une seule, à savoir les récents événements à Haïti. Devant un tel chagrin d'une amie proche l'impuissance est dévorante. Et l'on ne sait que faire, puisque, quoique l'on fasse, ça ne pourra pas arranger les choses. J'imagine que la seule chose que l'on puisse faire c'est montrer que l'on est là. Et c'est donc ce que nous avons fait, ou du moins tenté de faire.

Ayant du mal à quitter Ayina, j'ai bien failli rater mon train. Un train qui m'emmènerait à Bruxelles, là où D. devait venir me chercher. Je suis monté dans sa voiture sans savoir où nous irions. J'ai vite compris que nous nous rendions à son appartement. Un appartement charmant, simple, à son image. Quel bonheur de pouvoir serrer quelqu'un après des moments d'épreuve. Après avoir mangé, nous nous sommes contentés de nous coucher l'un à côté de l'autre, entrelacés. Une musique douce et son battement de coeur en fond sonore, ma seule pensée était que je voulais savourer cet instant autant que possible. Après un moment, nous avons décidé d'aller nous promener le long de l'avenue Louise. Armé d'un grand parapluie, nous avons visité quelques boutiques avons de rentrer pour cause de conditions météorologiques extrêmes. A l'appartement, d'autres baisers et enlacements. Peut-être est-il celui qui pourra m'apporter la tranquillité qui me manque. Une chose est sûre, tout semble tellement simple avec lui, tellement naturel. Très vite il était temps que je rentre, bien que je n'en aie nullement l'envie.

Aujourd'hui, la neige ayant fondu, laissant place à un dimanche aux couleurs automnales, plein de sentiments se bousculent en moi. Peur, doute, manque, ... Tant d'émotions que je n'avais jamais ressenties avant. L'intense joie laisse place à l'épuisement, résultat de cette période mentale éprouvante. Il est temps que ça se termine.

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