jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le mercredi 17 mars 2010

Samedi après-midi je me suis rendu à Bruxelles pour rejoindre ma chère Bibir qui, pour l'occasion, était accompagnée de son petit frère. La raison de sa présence est que nous allions voir le dernier Tim Burton "Alice aux pays des merveilles" attendu depuis de nombreux mois. Nous avons été chercher un délicieux McFlurry avant la séance, nous nous sommes installés dans la très belle salle et nous avons mis ces fameuses lunettes 3D qui procurent instantanément un look Robocop. Près de 2h plus tard, lorsque nous avons ôté nos lunettes, j'étais ravi. Un univers complètement décalé, plein de couleurs, à la fois familier et nouveau, Burton nous proposant son interprétation personnelle de cet univers riche et additif tant de fois exploité et réinventé. Un casting génial, des costumes superbes et variés, un humour particulier. En sortant de là je n'avais qu'une envie, décorer tout de damier, jeux de cartes, pendules et autres. Après avoir ramené Bakr chez lui, Abir et moi sommes allés manger dans un restaurant égyptien, suite à quoi nous nous sommes rendus à l'avenue Louise en attente de ma maman. Assis l'un à côté de l'autre, un coca-light à la main, la ville étant illuminée d'innombrables lumières, alors qu'Abir me racontait un autre épisode de sa vie amoureuse, je me suis dit que ma vie n'était pas si mal après tout.

Si nous allons au cinéma, ou si nous nous plongeons dans un roman, c'est parce que nous aimons les histoires. Ces histoires dont nous ignorons l'issue, et dont les rencontres et agencements semblent tellement invraisemblables dans la vie réelle. Pourtant, il est de ces moments dans nos existences où les choses s'emboîtent d'une telle manière que nous finissons presque par croire qu'il n'existe pas d'hasard. Lundi, comme chaque semaine, après le cours de "Lectures bibliques" je me rends à la gare pour prendre le train en direction de Rixensart pour donner cours particulier à domicile. Seulement, lorsqu'à 18h29 j'observe le panneau d'affichage électronique, celui-ci annonce que mon train a été supprimé. Juste en-dessous je vois que le train pour rentrer chez moi part à 18h30. Je n'hésite pas et j'accélère le pas jusqu'à la voie 3, le cours particulier étant supprimé par la même occasion. Je monte dans le train et là, stupéfait, j'aperçois Sovana assise en face de la porte. En m'approchant d'elle, j'apprends que c'est terminé avec mon frère, juste avant qu'elle ne fonde en larmes. Alors que je cherchais les mots pour la réconforter, j'ai pensé que le destin avait bien fait les choses, Sovana ayant besoin d'une présence en ce moment. Il semblerait donc qu'elle ne sera peut-être plus ma "belle-soeur", mais ce n'est pas pour autant qu'elle cesse de représenter une petite soeur à mes yeux.

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