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Initialement publié le dimanche 4 juillet 2010

Alors que j'ai terminé la lecture du très divertissant "The Carrie diaries", les vacances, elles, ne font que commencer. Il semblerait que tout le monde tienne à connaître le programme exact de mes vacances. La vérité est que celui-ci m'est entièrement inconnu. Comme pour me lancer un défi à moi-même, j'ai décidé que je vivrais au jour le jour. Lorsque Pierre m'a contacté pour sortir samedi soir, je n'avais rien de prévu et j'ai donc volontiers accepté son invitation. Comme j'ai pu le découvrir autour d'un verre mercredi soir, Pierre partage ma façon de penser sur bon nombre de choses. Avec le temps, il pourrait potentiellement devenir un très bon ami. Samedi soir donc nous avons passé le début de soirée à son appart, à parler, chose qu'il apprécie autant que moi. En général, j'écoute bien plus que je ne parle, mais Pierre est de ces personnes qui veulent sincèrement en apprendre plus sur l'autre. Les rôles semblent donc échangés avec celui-ci, et c'est plutôt agréable. Plus tard nous avons été prendre son ami Chris, son fidèle accompagnateur pour les sorties, dont la folie et la spontanéité m'ont fait rire plus d'une fois. Ce fut une nuit de premières puisque j'ai passé l'entièreté de celle-ci dans le milieu, allant d'un endroit à l'autre, du "Boys Boudoir" au "Box". Un garçon attirant semblait poursuivre la même trajectoire que nous, garçon avec qui j'ai échangé quelques regards, mais pas question que j'aille l'aborder, tant mon sens de l'interprétation semble défaillant. En dansant au Box, nous n'avons pas vu le temps passer. Lorsque j'ai pris la route pour rentrer, un nouveau jour pointait déjà le bout de son nez.

A vrai dire, j'étais plus que ravi de recevoir ce message d'invitation de Pierre, puisque si ce n'était pour lui, j'aurais passé une autre soirée chez moi. Peut-être faudrait-il que je cesse de me leurrer, ce mode de vie façon "improvisation" ne me colle pas du tout. J'ai besoin de planifier, ça fait partie intégrante de moi-même, je le fais comme je respire. Mais voilà, dès lors où d'autres personnes sont impliquées, l'art de la planification perd de son sens. J'aimerais tellement pouvoir trouver l'amour cet été, it's the right time, mais... Tant d'actions sont hors de notre portée. Parce qu'elles ne dépendent pas que de nous-mêmes. Parce qu'elles sont le fruit du hasard. Parce qu'elles nécessitent cette vertu rare qu'est la patience.