vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le jeudi 9 septembre 2010

"On ne peut rien prévoir à l'avance. La vie est ainsi faite! Pleine de surprises. Tu t'attaches trjs qd il ne faut pas. Et jms quand il le faut. Voila la bétise humaine: une quete perpétuelle de l'inaccessible. Ca nous motive, ca aide. Mais ca ne reste qu'illusions. On joue notre propre film. Sans spectateur. Sauf notre incroyable faculté à espérer."
Mon intuition en matière de mecs est définitivement mauvaise, par contre, lorsqu'il s'agit de détecter les ennuis, je me trouve visiblement parmi les meilleurs. Ou alors, la source de ces pressentiments est à chercher dans le manque de subtilité dont fait immanquablement preuve le genre masculin... Comment ai-je pu une seconde fois penser que ce S. pouvait être sincère? Comment ai-je pu oublier sa fâcheuse tendance à ne pas savoir ce qu'il veut? Comment ai-je pu faire abstraction de son instabilité caractéristique? Une fois de plus, je suis déçu, pas tant par lui, mais bien par moi-même. Après tout ce temps, après toutes ces expériences, pourquoi me suis-je encore si facilement laissé avoir? Je pensais avoir évolué, mûri, mais il semblerait qu'en réalité mon hyper-sensibilité ne soit toujours pas guérie. Peut-être cette longue solitude a-t-elle eu l'effet inverse de celui escompté, plutôt que de m'enseigner l'indépendance, celle-ci m'aurait rendu d'autant plus seul et désespéré. La seule certitude que j'ai, et que je continue d'avoir, est que les amitiés ont tellement plus de valeur, comme le prouvent les paroles débordant de justesse provenant de Alenjandro, jeune garçon avec qui j'ai fait connaissance dernièrement.

Au cours de ces dernières semaines, je ne compte même plus le nombre de fois que Sovanna est restée logée chez nous, passant ainsi presque du statut de belle-soeur à celui de soeur à part entière. La partie en moi qui a toujours souhaité une petite soeur a donc été comblée, puisque l'on a parlé, on a préparé des gâteaux, on s'est adonné à des jeux de société, on a fait du vélo, ... Du moins, jusqu'à ce que Quentin apparaisse, car dès cet instant, il devient la seule personne existante aux yeux de Sovanna, cette dernière étant une inconditionnelle disciple de l'amour avec un grand A.
Mercredi, c'est avec une autre soeur que j'ai passé la journée, spirituelle cette-fois, à savoir Emilie. Avant de la rencontrer en début d'après-midi, il me fallait me rendre à un certain état des lieux... En cette matinée, bien que ma propre rentrée soit encore infiniment lointaine, ou du moins, telle est mon impression, il régnait ce parfum caractéristique du mois de septembre et de la reprise des hostilités, celui-ci provoquant en moi immanquablement des haut-le-coeur. Mais, en ce jour, il s'agissait donc d'un autre type de rentrée, l'entrée dans de nouveaux lieux, ceux-ci étant appelés à devenir mon décor pour l'année à venir. Un décor qui, moyennant la suppression de quelques meubles superflus et d'autres insupportables, présente de véritables perspectives de confort. Une fois que l'on regarde outre les couleurs trop nombreuses et manquant de goût, on y voit un endroit spacieux et agréable, le fait que je ne devrai le partager avec personne y contribuant également. Emilie me rejoignant finalement chez moi, je me suis fait le plaisir d'un plat de sushis de chez Delhaize et j'ai embarqué le train du retour. Une fois Emilie arrivée, nous avons parlé longuement, celle-ci ayant l'impression que notre dernière rencontre remontait à des lustres, l'isolement pour se consacrer à l'étude ayant le même effet sur moi. Après plusieurs parties d'échecs avec pour fond sonore quelques chansons tirées des différents volets Twilight, nous avons regardé le troublant "Passengers" avec ma chérie Miss Hathaway, toujours aussi belle. La soirée s'est terminée dans un esprit rétro avec le jeu pour GameCube "Mario Party 4" qu'Emilie trouvait visiblement hilarant, ce tout en qualifiant généreusement la princesse Peach de p*tasse.

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