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Initialement publié le dimanche 31 octobre 2010

Il y a de ces moments dans la vie où celle-ci peut être une véritable salope. Lorsqu'en franchissant sa porte d'entrée tôt le matin pour se rendre aux cours, on s'étale devant chez soi. Ou lorsque l'on est contraint de passer de longues minutes à attendre l'arrivée de quelqu'un, nous faisant ainsi perdre notre temps. Ou encore lorsqu'un membre de notre famille au comportement abusif s'emploie à nous rendre complètement fou. Cependant, malgré tous ces instants profondément désagréables que nous réserve la vie, on ne peut qu'être empli de joie à l'annonce du commencement d'une nouvelle existence, notamment celle du petit Luca, garçon mis au monde par Marilyne ce vendredi 29 octobre à 10h23. Et même si la tentation est grande de penser "Just what the world needs, another man!", comme le ferait Samantha, je me suis senti sincèrement heureux pour mon amie en recevant son message ce jour-là.

Parlant d'émerveillement et d'enfance, le lendemain, j'étais à Disneyland Paris pour la première fois de mon existence, et ce en compagnie d'Alexia, Emilie et de sa soeur Justine, grâce à laquelle nous avons pu obtenir des entrées à tarif réduit. Une journée partagée entre quelques attractions fortes, quelques visions magnifiques et de nombreuses photos. Le "Space Mountain: Mission 2", le "Big Thunder Mountain", le "Star Tours", Blanche-Neige et les Sept Nains, Pirates of the Caribbean, l'"Indiana Jones et le Temple du Péril", Peter Pan's flight, et enfin, la superbe parade des rêves. Une journée aux airs définitivement vacanciers, comme pour compenser le fait que nous n'avons droit aux vacances de Toussaint à l'université, rendue gentiment déjantée grâce à la compagnie de ces deux jeunes filles de 19 ans. Une journée enfin au cours de laquelle, après un échange de regards avec un garçon relativement séduisant, je me suis fait crier "Charmant!", me rendant véritablement persuadé que, au-delà d'un endroit où les rêves se réalisent, Disneyland Paris est un lieu privilégié de rencontres gay! Ayant compris que Niels n'envisagera jamais davantage avec moi qu'une simple relation amicale, ce petit geste d'attention a eu le mérite de rehausser ma confiance en moi, même si en réalité ce nouveau rejet ne m'a blessé qu'en surface. Car après les innombrables obstacles et déceptions, je suis convaincu que, moi aussi, j'aurai droit à vivre happily ever after.