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Initialement publié le jeudi 27 janvier 2011

Il m'est presqu'impossible de m'admettre la courte durée qui s'est écoulée depuis mon dernier examen, tant cet épisode me semble issu d'une histoire lointaine. Ceci prouve une fois de plus que ce n'est pas tant le temps écoulé qui compte, mais bien la perception que l'on s'en fait, celle-ci étant déterminée par un certain déclic dans son esprit, le cadre dans lequel on se situe, ou les personnes dont on s'entoure.

Vendredi soir, après m'être rendu en ville pour acquérir un iPod classique argenté, petit bijou technologique que je convoite depuis de nombreux mois, j'ai déposé mes affaires chez Emilie pour un bref séjour entièrement dédié à la détente et la flânerie. D'autant plus que nous avions la maison pour nous seuls, contrastant ainsi avec la mienne et ses cris et bruits en tout genre. Nous avons commandé à dîner chez un traiteur italien, nous avons regardé le DVD "Les bronzés font du ski" (dont Emilie insistait depuis longtemps pour que je le vois et qui était plus que jamais de circonstance), et nous avons fini la soirée devant l'émission "Total Wipeout". Le lendemain, après une longue nuit, nous nous sommes rendus à Louvain-la-neuve afin d'y voir le très attendu "Tron L'Héritage". Bien que l'histoire soit maigre, le film est un véritable festin auditif et visuel, tant l'univers noir et bleu est alléchant, et la bande sonore par Daft Punk un génie de l'électronique.

Quelques jours plus tard, alors que la vie d'Emilie commence à prendre une véritable tournure, un appartement à Bruxelles en colocation avec une amie venant s'ajouter à son travail en pédiatrie, j'avais l'impression de n'avoir aucun contrôle sur la mienne. Face à l'attente de réponses aux candidatures pour un stage, mon impatience commençait à se transformer en désespoir. C'est pourquoi, dans l'espoir d'oublier mes tourments, je me suis rendu à Anvers, capitale de la mode dont certains points m'ont rappelé que je m'y promenais en compagnie de Fiona il y a quelques mois. Un tour chez "Urban Outfiters", boutique sur trois étages où j'aimerais pouvoir acheter tous les livres de mode, de photographies et autres, ainsi que tous les CDs du moment. Une boutique où il est bon de juste flâner et observer et toucher les nombreuses belles choses. Un arrêt ensuite chez "The Food Maker" pour le déjeuner, pour arriver ensuite au Musée du Diamant, la pierre meilleure amie des filles qui, en plus d'avoir contribué à la renommée d'Anvers, fait l'objet d'une fascination personnelle. Un autre endroit où il est bon flâner est le Starbucks de la gare centrale, ceux-ci étant encore que trop rares en Belgique. Bien que le serveur m'a gentiment proposé son aide pour choisir parmi leur large gamme, je m'en suis tenu à un chocolat chaud, la température extérieure avoisinant les 0 degrés. Avec pour compagnie "Le Rouge et le Noir" de Stendhal (je me suis mis pour objectif de lire les grands classiques de la Littérature Française), j'ai pris le train du retour en songeant combien il serait bon de vivre à Anvers, tant son architecture est belle et sa population éclectique.