vendredi 12 août 2011

-346°-


Initialement publié le dimanche 13 février 2011

L'idée que la vie représente une infinité de possibilités. Que si nous avions l'opportunité de visualiser la destination finale de chacun des chemins envisageables, nous serions incapables de faire un choix. Que chaque voie a un sens, contient du bon et du mauvais, de la joie et de la tristesse. Que cette donnée rend chaque jour incroyablement terrifiant, et tout à la fois inexplicablement excitant. Que le temps, l'amour, l'existence, seront des thèmes qui, jusqu'à la fin des temps, resteront impénétrables pour l'homme et n'auront donc de cesse de fasciner l'humanité.
Dimanche midi, autour de riz sauté au poulet et autres scampis au soja, Emilie et moi avons parlé de bon nombre de choses, tant le temps s'était écoulé à toute allure depuis notre dernière rencontre. L'emménagement heureux dans son appartement à Bruxelles avec son amie. Ses nouveaux progrès à son poste en pédiatrie. Le déroulement de mon évasion dans les Alpes. Mon incrédulité face à un premier échec dans mon parcours universitaire. Mes craintes face à la reprise du rythme académique.

Une semaine plus tard, à l'occasion d'un weekend entier passé ensemble, j'ai partagé avec Emilie une donne entièrement différente. Mon assurance quant aux cours ratés lors de la première semaine, ceux-ci ayant été facilement rattrapés grâce aux notes de quelques amies. Ma surprise devant la facilité avec laquelle la routine estudiantine s'est installée une nouvelle fois. Ma peur que mon travail ne soit pas à la hauteur, alors que je sais que cet échec était injustifié. Mes efforts dans la recherche de personnes avec lesquelles collaborer pour les nombreux travaux de groupe à venir, leur contribution pouvant être capitale ou, au contraire, fatale. Mes impressions concernant "Mr. Nobody", film complexe, troublant et tout à la fois magnifique et inoubliable.

... Oh, and, F*ck Saint Valentine!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire