vendredi 12 août 2011

-347°-


Initialement publié le samedi 19 février 2011

Absence d'événements excitants, surabondance de repos, inexistence de travail académique conséquent, ou encore manque de rebondissements sentimentaux, sont tant d'éléments susceptibles de nous plonger dans un coma cérébral. Devant l'inertie de notre propre univers, nous nous plongeons alors dans celui d'autres: musique, livres, séries télé (notamment "Mad men", série pour laquelle mon intérêt n'a cessé de grandir au fil des saisons)... jusqu'à ce qu'une inscription sur le calendrier vienne subitement et heureusement nous retirer de notre sommeil.

La célébration du 22ième anniversaire: the sequel d'Abir devait être inoubliable. Force est de constater qu'elle l'a été, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Nous avons compris pour la première fois que la soirée était maudite lorsqu'elle la serveuse du restaurant "O Liban" s'est approchée lentement de notre table avec mon "Assiette de légumes frais". J'étais loin d'imaginer que ce plat à €13.00 consistait en deux tomates, deux poivrons, deux citrons et trois quarts de laitue entiers empilés sur une assiette, comme venus directement du marché. Alors que j'aurais dû être offusqué par ce plat absurde, celui-ci nous a plongés dans un fou rire interminable et nous avons décidé de nous offrir un McFlurry par la suite en guise de consolation. Un peu plus tard, il était minuit, heure à laquelle nous avons pris la route pour le "K-Nal", boîte branchée dont le nom est suggestif de sa situation. Seulement, autant le décor était des plus réussis, autant l'ambiance laissait à désirer. Après avoir siroté un Gin tonic, nous avons donc quitté cet endroit en direction du "Box", boîte gay où je m'étais déjà rendu par le passé. Pas de chance, celle-ci était encore plus vide que la précédente, frôlant le vide absolu. Morale de l'histoire: Ne pas sortir le vendredi soir. Mais, il nous en faut davantage pour briser notre moral, toute cette malchance ne nous ayant pas empêché de passer une excellente soirée.

Le lendemain, le vent semblait avoir quelque peu tourné. Après qu'Abir m'ait déposé à la gare du midi, j'ai rejoins John dans le centre-ville pour un second rencard. Quoique, le terme choisi n'est peut-être pas le meilleur. Après nous être promenés longuement, discutant de divers sujets légers, nous avons croisé trois connaissances de John, personnages aussi ouverts que complètement déjantés. Nous avons ensuite été rejoins par Alphy, amie de John avec laquelle nous avons poursuivi la soirée au "Delirium", bar spécialisé dans les bières atypiques. Alors qu'il régnait déjà dans mon esprit un brouillard généralisé suite à ma kriek sur un estomac vide, celui-ci a été rendu encore davantage opaque par John lorsque, suite à sa proposition de l'accompagner à une pendaison de crémaillère, j'ai constaté que j'étais incapable de me décider. Me plaît-il vraiment? Devrais-je envisager d'explorer le concept de couple avec lui? Le fait que je me sente à l'aise en sa compagnie compte-t-il davantage que l'absence de coup de foudre? Pour l'instant, incapable de formuler une réponse à mes questionnements, j'ai préféré rentrer et savourer une merveilleuse nuit de sommeil réparateur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire