lundi 23 janvier 2012

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"Gerrit au salon de l'auto c'est comme Martine au bordel." - Soufian

La semaine dernière s'est écoulée à une allure folle. Parce que je trouve progressivement mes marques au FFI. Parce que j'ai pu rendre une visite à l'exposition consacrée à Walter Van Beirendonck au MoMu. Et parce que le weekend qui se profilait à l'horizon s'annonçait des plus agréables. Immédiatement après être rentré du travail vendredi soir, j'ai été rejoint par Jérémy et nous avons pris le train en direction de Liège. Une fois descendus à la gare des Guillemins, nous avons été accueillis par John et Théo, ainsi que leur ami Raphaël. Alors que John se rappelait encore de la date exacte de notre dernière réunion, quelques jours avant mon départ pour Shanghai, il m'a fallu revoir ce jeune couple pour me rappeler combien leur amitié m'était chère. Comme à leur habitude, ils nous ont reçus les bras ouverts dans leur petit appartement avec un bon repas, du vin et leur lot de plaisanteries. La soirée était déjà bien avancée lorsque nous avons été rejoints par d'autres amis à eux, formant ainsi un véritable rassemblement gay, à l'exception de Brenda, seule fille du groupe. Nous nous sommes rendus à l'Open Bar, lieu où nous n'avions de cesse d'attirer les regards du public à force de monopoliser le petit podium. Il est regrettable que le public présent ait été si réduit (et si médiocre), mais cela ne nous a nullement empêché de passer une bonne soirée. J'aurais aimé encore passer du temps avec John et Théo le lendemain, mais Jérémy et moi avions déjà d'autres projets.

"I used to write about finding love. Now I want to write about what happens after you've found it." - Carrie Bradshaw

Quelques heures après avoir quitté Liège, nous étions à Bruxelles, aux portes du Salon de l'Auto. A première vue ma présence pourrait y constituer un parfait paradoxe, moi qui n'ai pas mon permis de conduire et pour qui toutes les voitures apparaissent comme parfaitement substituables. Mais pour quelqu'un me connaissant davantage cela n'apparaitrait pas si étonnant, tel John qui me répétait combien Jérémy et moi étions mignons ensemble. Car autant je suis un passionné de mode, autant Jérémy aime les automobiles. C'est pourquoi je l'y ai accompagné, parce que j'étais curieux, et parce que tout moment passé avec Jérémy est agréable. Le soir nous avons été invités au restaurant par son papa, plus précisément au "Golden City" où nous avons profité du buffet chinois à volonté, signature parfaite de cette belle journée. Le weekend en amoureux s'est poursuivi le lendemain avec un second restaurant le midi, Italien cette fois, et de nombreux câlins l'après-midi. Etrange comme la séparation peut être difficile après avoir vécu en symbiose pendant deux jours seulement. Et pourtant.

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