lundi 16 avril 2012

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La seule chose pouvant s'approcher d'un grand amour sont les grandes amitiés. Voilà trois dimanches successifs que Jérémy et moi nous réunissons avec Mathieu et Soufian. Il y a quinze jours c'était à l'occasion d'un dîner chez Mathieu. Dimanche dernier c'était au You que nous nous sommes retrouvés pour une nuit dansante des plus réussies. Et hier, Mathieu et Soufian ont fait le déplacement jusque chez moi pour une après-midi à la campagne. Dîner en famille, promenade dans les décors verts environnants, glace et papotage. Une amitié qui se fait de plus en plus forte et de plus en plus complice avec ces deux garçons vraiment super.

Une autre grande amie est Abir. Puisque celle-ci partait pour deux semaines au Maroc, je me suis libéré vendredi après-midi pour qu'on passe du temps ensemble à la capitale. Un moment génial comme j'en ai toujours vécu avec elle, partagé entre shopping, dessert McDonald et "The Best Exotic Marigold Hotel". Et puis il y a Jérémy, avec qui les moments les plus simples restent les meilleurs. Préparation du repas ensemble et moments intimes chez moi mercredi soir. Repas avec sa famille et moments romantiques chez lui samedi soir.

Lorsque par le passé j'entendais dire des personnes - réelles ou fictives - qu'elles préféraient renoncer à l'amour parce qu'elles avaient peur, je me disais que ces personnes étaient lâches ou qu'elles étaient à la recherche d'excuses. Aujourd'hui je comprends mieux leur position. En effet, il n'est rien de plus effrayant que de ressentir qu'on perd le contrôle. Or, tomber amoureux est exactement ça. En confiant son coeur à l'autre, on devient dépendant de lui. Il occupe toutes nos pensées, ses mots sont les déterminants de notre bonheur ou malheur, ses actes nous font sourire ou pleurer. Alors pourquoi renonce-t-on ainsi volontairement à son indépendance? Parce que le bonheur que nous procure l'autre est le meilleur de tous. Un bon film, une veste géniale, un magazine exceptionnel... tout devient pâle comparé à l'amour qui transparaît dans le regard de l'autre. Alors ça fait mal d'être séparés, tout comme ça fait mal de perdre les commandes, mais ce mal n'est rien comparé au fait de devoir se passer de lui.

4 commentaires:

  1. T'as bien raison...en effet je crois j'ai tres peur, je suis lache...j'espere de retrouver le courage bientot! Francesco

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  2. Il arrive un moment où la confiance prend la place de la peur, don't worry :)

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  3. Tu es touchant (et tellement mignon), chaton !

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  4. C'est marrant, quand tu parles de moi, j'me reconnais à peine. J'ai presque l'air sympa. J'imagine que tu voulais parlais de Mathieu?

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