dimanche 22 avril 2012

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La soirée organisée par le FFI, le mariage d'Irène et Jean, la nouvelle vie de couple d'Emilie... Cette semaine j'ai réalisé combien la vie humaine est conçue suivant le mode du "deux par deux". Lana Del Rey chante "They say that the world was built for two" et comme tant d'autres fois, je me retrouve dans ses paroles. Il n'est pas étonnant dès lors que le fait d'être célibataire soit parfois assimilé à celui d'avoir la lèpre, pour citer mon éternel modèle Carrie Bradshaw. Mais à partir de quand la vie à deux devient-elle compromettante? En jetant un oeil à mes photos sur facebook, je me rends compte que j'y apparais systématiquement aux côtés de Jérémy. Un ami m'envoie un message: "Plus jamais connecté. Amour et mémoire je suppose que ça prend beaucoup de temps". Une fois en couple, il est inévitable que le temps passé avec ses amis s'amoindrisse. Ces amis nous en veulent-ils? S'agit-il de mauvaise volonté ou est-ce justifié? Former la moitié d'un couple revient-il à ne former plus que la moitié d'une entité extérieure? Il est certain qu'une fois touché par la flèche de Cupidon, on cesse de former une entité indépendante. Mais où se situe le bon équilibre? Comment faire pour qu'identité propre, compagnon et vie sociale coexistent dans la bonne entente?

Mercredi soir j'étais invité par mes anciennes collègues à la soirée d'ouverture du pop-up store organisé par le FFI lors des stocksales à Anvers. Les invitations personnelles mentionnaient la possibilité de venir avec un "+1" et Jérémy était le mien. Au-delà de l'événement et de la beauté du bâtiment historique, c'était géniale de revoir tous ceux qui ont fait partie de mon aventure anversoise. Agnes, Marie, Jasmijn, Cléo, Sarah, Lisa, Thomas, Christoph, Jolien, et bien sûr Lune. Tous étaient là. Et pour la première fois, j'ai réalisé que le monde de la mode flamande m'avait manqué. Après notre virée à Anvers, Jérémy et moi sommes revenus du côté sud du pays pour dîner chez "Monsieur Constant", le décor de notre première rencontre. Un souvenir qui paraît bien lointain au vue de la profondeur de notre relation. Le lendemain, Jérémy m'a surpris en restant toute la journée chez moi. Un pur moment de complicité.

Vendredi soir, Jérémy et moi avons enchaîné deux anniversaires. D'abord celui de son papa, que l'on a fêté autour d'un excellent repas italien. Ensuite celui de son amie Elisa, dont la célébration se tenait dans un bar dans le centre de Bruxelles. Le lendemain, j'étais le "+1" de Jérémy à l'événement rendant officiel un nouveau couple: un mariage "sénior" dans la famille du papa. De la nourriture, de nouvelles têtes et de l'amour. J'ai fini par quitter Jérémy dimanche après-midi après un autre dîner en compagnie de son adorable papa, pour rejoindre Emilie à Wavre. Désormais elle aussi goûte à la vie de couple et tout semble se passer à merveilles, si ce n'est que mon amie a peur que son caractère indépendant ne vienne mettre des bâtons dans les roues. Ayant peur de devenir un concept inséparable de celui de "Jérémy&Gerrit", je ne la comprends que trop bien. Mais, peut-être est-il temps de cesser ces réflexions et simplement se contenter du fait que, lorsque l'on est avec l'autre, on est heureux.

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