Initialement publié le lundi 31 mars 2008
Samedi soir je me suis retrouvé seul à la maison avec mes parents. Quentin toujours parti à Barcelone avec son club de foot pour un tournoi international, Kevin parti à la mer pour quelques jours avec un ami. La maison était toute calme, toute vide. Alors que j'étais appuyé contre l'épaule de ma maman à regarder la télé, je lui ai dit combien la vie de fils unique m'aurait plu. Ca ne l'a pas étonné, je ne lui ai jamais caché que mes frères me rendent dingue par moments. Toujours appuyé contre elle, je pensais à comment aurait été ma vie sans frères. Ne pas devoir partager l'ordinateur, pas de prises de têtes, pas de yahourts mangés sans permission, pas de musique à fond. Pendant un instant, je me suis dit que la vie aurait été plus belle.
Et puis, dimanche matin, Quentin est rentré après une semaine d'absence. Alors qu'il racontait tous ses périples à mes parents et moi, ma pensée de la veille s'est vite envolée. Alors que je déballais le souvenir qu'il m'avait ramené d'Espagne (un petit globe en verre - voir photo), je me suis rendu compte que finalement, il m'avait manqué. Bien que ce soit un grand idiot, je tiens à lui après tout. Car... C'est mon frère. Tout simplement. Je suppose que c'est le lien de sang qui fait ça. Dieu sait tous les reproches que je lui fais mais, au fond, je ne voudrais l'échanger pour rien au monde. La vie sans frères serait plus simple car plus vide. Mais je dois l'admettre, sans ces deux singes je finirais peut-être par m'ennuyer.
PS: Un nouveau design très sobre, dénommé "Minimalistic", s'offre à vous. Ceux qui visitent occasionnellement vogue.fr verront peut-être que je m'en suis inspiré.
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