jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 16 novembre 2008

{Photo prise avec le Nokia7900}

Il est étrange de constater à quel point notre moral peut être sensible aux évènements extérieurs. A quelle vitesse notre moral peut passer d'un maximum à un minimum. La vie est véritablement telle une montagne russe, des hauts et des bas peuvent se succéder à une vitesse incroyable. Lorsqu'un évènement malheureux nous arrive, rien de plus normal que d'être affecté par celui-ci et voir les choses en noir quelques temps. Mais inversément, il suffit parfois d'une chose minimale pour redonner couleur à notre monde. Cette chose pouvant être une amie en compagnie de laquelle les cours sont bien plus agréables et avec qui on partage confidence sur confidence. Ou alors une invitation à laquelle on ne s'attendait pas et qui remplit notre coeur de joie. Ou encore l'attention à votre égard d'un garçon (pourtant clairement hétérosexuel). Oui, les gens sont vraiment remplis de surprise. Et une fois que l'on s'est décidé à s'ouvrir à eux, on ressent un immense bonheur à les découvrir.
Mais comme je le disais, la vie n'est pas faite de hauts uniquement. Et parfois, la chute peut être longue. C'est ainsi que vendredi, bien que je m'y étais longuement préparé, je me suis radicalement planté au test de Math. Et qu'est-ce que je me suis senti misérable par après. Heureusement, j'ai trouvé une bouée de secours, notamment à travers Emilie. Comme ce weekend elle était chez son père à Bruxelles, elle m'a proposé de se voir là-bas. D'abord j'ai refusé, ma raison me rappelant que j'avais du travail qui m'attendait. Mais ça n'a pas duré longtemps avant que je ne succombe. Parce que sans détente, à force, on risque de pêter un cable. Et je pense que je n'en étais pas loin. A ma grande surprise, Emilie a accepté d'aller faire du shopping à la rue neuve. Et c'était génial! Je me suis acheté un T-shirt, un pull très original, un gilet et puis des gants, parce que l'hiver promet d'être rude. Emilie par contre n'a rien acheté. Et pourtant Dieu sait qu'on aura cherché. J'essaye désespéremment de la convaincre d'acheter un nouveau manteau mais aucun ne semble lui plaire. Je n'ai pas compté le nombre de manteau qu'elle aura essayé au cours de la journée mais je pense qu'on avoisine la vingtaine! Enfin. Ca ne nous a pas empêché de passer un bon moment. Et puis, après ça, le test de Math était bien la dernière des choses qui occuppait mes pensées. Car les amitiés servent aussi à ça. Oublier ce qui peut être un obstable afin de pouvoir aller de l'avant...

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