jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le jeudi 26 février 2009

Le changement... A en croire mes anciens écrits, il s'agit d'un des thèmes récurrents de mon récit. Et je remercie le ciel pour ça. Car qu'est-ce que la vie serait monotone sans cela. Mais un changement positif pour une personne ne l'est pas pour autant pour une autre. Ma vie seul à Louvain-la-neuve me convient parfaitement. Exception faite du son des échappatoirs urinaires de mes voisins du haut et du chat qui vient miauler aux alentours de ma porte au beau milieu de la nuit, je m'y sens vraiment chez moi. A un tel point que je le regrette parfois lorsque je suis dans la maison familiale le weekend.

Parlant de regrets justement, j'ai compris que ma maman a toujours des difficultés avec cette nouvelle situation. Son amour est tel que ne plus me voir en semaine ne lui va toujours pas. Dès lors où elle le peut, elle me propose de rentrer. Comme elle l'a fait hier soir, parce que je n'ai pas eu de cours aujourd'hui. J'aurais pu refuser mais j'ai bien vu que ma présence lui manquait. Et puis, passer une journée entière au studio, sans cours, seul, n'était pas une perspective particulièrement joyeuse.

C'est pourquoi tous mes espoirs vont vers une seule chose en ce moment: pouvoir partager un kot avec Aline, et si possible Ayina et Abir. Depuis quelques mois, ma complicité avec Aline n'a cessée de grandir. Chaque moment passé avec elle est du plaisir. Pouvoir partager un logement avec elle serait donc génial. Pouvoir se rendre ensemble aux cours, pouvoir réviser des cours ensemble, ... Ne plus devoir manger seul. Si c'était vrai, la 3ième en deviendrait beaucoup plus belle.

Cette semaine j'ai fait l'expérience du dicton célèbre et tellement véridique selon lequel on n'apprend la valeur des choses qu'une fois qu'on doit vivre sans. Car avec les vacances de carnaval le copain d'Aline, qui est en haute école, est venu passer la semaine chez elle. J'étais content de voir Aline si heureuse, elle le mérite bien, mais à la fois il m'a privé de ma chérie. J'ai compris que ma vie ne serait plus la même sans elle. Et je me suis mis à réfléchir. Si par famille on désigne les personnes avec qui il est bon de vivre, avec qui on peut rire et être pleinement soi-même, peut-être bien qu'Aline, Ayina et Abir pourraient devenir ma nouvelle famille.

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