jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le vendredi 13 mars 2009

Ces dernières semaines, à mon éveil, j'ai cette forte conviction d'avoir rêvé toute la nuit durant. Les images floues qui me restent dans l'esprit sont tellement nombreuses que j'ai l'impression que je viens de faire plusieurs rêves consécutifs, durant plusieurs heures. J'ai déjà entendu qu'en réalité les rêves ne duraient que quelques minutes, bien qu'on pense qu'ils durent une éternité. Je suis donc bien conscient que ce n'est qu'une impression, mais ce qui me préoccuppe c'est la raison pour laquelle je rêve davantage.

L'explication est peut-être évidente: depuis quelques temps, ma vie a perdu de sa monotonicité car mes occupations sont devenues plus variées. Je pense avoir trouvé ce que je cherchais, à savoir davantage de spontaniété dans mon existence. Lundi soir, après le cours de Statistiques, j'ai fait plus ample connaissance avec le copain d'Aline autour d'un milkshake banane. Etant donné qu'Aline évoquait souvent mon nom, il a vallu rencontrer ce dénommé Gerrit. On a passé une agréable soirée qui s'est prolongée autour d'un cornet de pâtes (remarquez le fonctionnement inverse dessert suivi du plat). A vrai dire, je n'avais aucun doute que je m'entendrais bien avec lui. Compte tenu de ce qu'Aline me raconte à son sujet, et du fait qu'elle l'aime énormément, il devait bien s'agir d'une personne bien. Mardi soir, après un cours de Droit de 18h30 à 20h30, Abir et Ayina avaient terreblement envie d'un hamburger à la Casa. Bien que j'avais déjà mangé je les y ai accompagnées pour un dessert. On a parlé, parlé, parlé jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il était déjà 22h45 (après ça Abir en avait encore pour une 1h30 de route jusque chez elle).

Parmi nos sujets de conversation: les vacances. Ayina règle déjà intérieurement notre été 2010 durant lequel nous irions à 4 à Haïti, auprès de sa famille, pour ensuite parcourir la côte, allant d'hôtel en hôtel. Ca fait tellement rêver qu'on en regrette que ça ne puisse se faire cet été. Mais c'est impossible, elle a déjà d'autres projets. A la place, Abir me propose de l'accompagner au Maroc dès la fin des examens. Tant de projets qui font rêver non seulement parce que les voyages me sont étrangers (mes parents n'ont jamais aimé voyager), mais également parce que ces destinations sont synonymes de soleil. Après ce long hiver, nous sommes en manque cruel de rayons de soleil mais à la place ce sont vent et pluie qui font notre quotidien. Je meurs d'envie d'échanger ma garde-robe d'hiver avec celle d'été. Pouvoir enfiler des pantalons blancs, se promener en manches courtes, tant d'envies qui restent sans réponse.

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