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Initialement publié le lundi 16 mars 2009

Mon weekend peut être résumé en un mot: Bruxelles. Samedi, j'ai invité Emilie à venir chez moi en fin de matinée. Le temps de prendre quelques nouvelles et de dîner et on est parti. Avec ma maman on s'est rendu à une exposition de sciences où se trouvait mon frère Kevin dans le cadre d'un de ses cours. Bien évidemment il pleuvait lorsque nous sommes arrivés. Bien plus qu'un Blackberry, un it-bag ou une paire de chaussures extravagantes, lorsque l'on vit en Belgique, un parapluie est l'accessoire indispensable. En se dirigeant vers l'exposition on est passé devant l'Atomium, monument impressionant, mais bien sûr, rien n'égale la Tour Eiffel. On n'est pas resté longtemps, juste le temps de lui dire "coucou" et d'écouter le discours qu'il avait si bien préparé sur les fourmis (son obsession depuis plusieurs mois). Après ça, nous avons été manger une bonne glace chez McDonald's (si vous n'avez pas encore goûté leurs McFlurry, courrez-y maintenant). On a fait l'un ou l'autre magasin à Wavre, l'occasion pour moi d'acheter un maillot et pour Emilie d'acheter un sac.

Le lendemain je me suis rendu à l'hôtel Holiday Inn, non loin de l'exposition de sciences justement. La raison à ce déplacement, qui explique également l'achat d'un maillot, était FutureTopModel. Car oui, j'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis présenté à un casting pour un concours de mannequinat. Il y avait énormément de jeunes, filles et garçons, il a donc fallu être patient. Dans mon opinion, la plupart n'avait pas un physique de mannequin. A se demander s'ils avaient déjà regardé un défilé au moins une fois dans leur vie. Et les garçons étaient stupides. Enfin, cela ne peut être qu'à mon avantage j'imagine. Autant l'attente est longue, autant les passages sont courts. Durant le premier passage, par trois, les questions standards: nom, âge, nationalité, taille. Après s'être tourné des deux côtés pour que le jury puisse juger notre profil, on passe dans la salle d'à côté pour quelques photos prises devant un mur. Comme si l'on n'avait pas attendu assez longtemps, après ça il a fallu patienter une demi-heure dans le couloir pour le passage en maillot. Par quatre cette fois, le jury juge de notre corps en nous faisant pivoter sur nous-mêmes. Et c'est tout, "vous aurez de nos nouvelles d'ici jeudi". Une expérience qui ne fut pas des plus gaies, je m'attendais à plus professionnel que ça, mais au moins je n'aurai pas de regrets la prochaine fois que je tombe sur une de leurs affiches. J'ai pris conscience que j'allais avoir 20 ans et qu'il était donc grand temps que j'aille m'adresser aux agences. Le temps ne s'arrêtera pas pour moi.