jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le mardi 26 mai 2009

J'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis en blocus, et pourtant ça ne fait même pas deux semaines que je me prépare aux examens. N'ayant pas d'examens de janvier à repasser, je dispose de bien assez de temps. Et pourtant, à chaque fois que je m'octrois du temps pour me changer les idées, j'ai ce sentiment de culpabilité qui me ronge. Car il est ancré dans mon esprit qu'à la veille des examens il faut travailler et rien d'autre. Même si le travail est fait, ma conscience me rappelle à chaque fois à l'ordre. En permanence il y a ce sentiment de ne pas faire assez.

Heureusement je parviens parfois à faire abstraction de cette frustration. C'est ainsi que samedi j'ai été faire du shopping à la rue neuve avec une nouvelle connaissance. Je n'en suis plus à ma première rencontre via le net, et pourtant dans le train j'avais toujours ce léger stress. Mais celui-ci s'est progressivement évaporé au cours de la journée. C'était une rencontre très agréable car sans aucune ambiguïté. Dès le départ il a été clair qu'entre nous ce ne serait que de l'amitié. Je me réjouis à l'idée d'approfondir cette relation car mes amitiés masculines sont rares et c'est une personne avec qui je partage de nombreux points communs.

Durant cette période j'ai également renoncer à voir les filles. Pour compenser le manque, on s'envoit régulièrement des messages sur facebook. Mais hier soir, on s'est tous revus à l'occasion de l'anniversaire d'Ayina. On a passé une soirée géniale, non seulement parce que l'on a pu oublier tous nos soucis l'espace de quelques heures, mais également parce que, autour d'un repas, nous avons ri, parler, pris des photos, fais des grimaces, ... C'est ça qui me permet de tenir bon en ces temps éprouvants, la perspective de plein d'autres moments remplis de joie à leurs côtés. Et ce, sans devoir penser au lendemain.

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