jeudi 11 août 2011

-188°-

Initialement publié le mardi 2 juin 2009

Le quantième sommes-nous déjà? Oh, le 2. C'est triste à dire, mais qu'est-ce que 15 jours peuvent paraître une éternité dans certaines circonstances. Deux semaines... Voilà ce qui me sépare de cette chose qui me paraît tant insaisissable et incroyable: les vacances. Le Maroc, Paris, Madonna, ... Dans l'état ou je suis, ces choses m'apparaissent tel un rêve lointain, floues et invraisemblables. Car pour l'instant, c'est le stress post-examen qui me hante. Encore un de ces examens vicieux à la De Wolf qui nous fait douter de tout. La désillusion face à la brieveté de l'examen comparé aux heures d'étude. La prise de conscience que c'est bien à l'université que je suis inscrit et que donc, quoique je fasse, j'aurai toujours de mauvaises surprises.

Le pire dans ces moments est la solitude. Une solitude de laquelle j'aurais du m'accommoder au cours de ces dernières semaines, mais que du contraire. D'abord il y a la série "Queer as folk" que je me suis mis à regarder sur recommandation de Soufian, et qui ne fait qu'amplifier ma frustration sentimentale. Et puis... Et puis il y a l'éternel J. Cette personne avec laquelle j'ai un lien inexplicable et qui, de manière toute aussi inexplicable, surgit dans les moments difficiles. Je ne peux m'imaginer de rompre les ponts avec lui, et à la fois ça me fait tant de mal de savoir qu'on ne pourra jamais être ensemble. Alors je vis d'espoirs... Qui ne se voient jamais exhausés.

Parfois je souhaiterais que je sois moins sensible, que je ne me laisse plus aller à ce genre de rêveries, ou encore que je sois Bulletproof. Le temps a rendu mon coeur davantage impénétrable, mais avec lui, tout est différent.

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