jeudi 11 août 2011

-205°-

Initialement publié le dimanche 2 août 2009

Mercredi. Mon gros sac rempli d'affaires sur l'épaule, je le rejoins à notre point de rencontre habituel, gare centrale. Nous nous rendons dans quelques boutiques à la recherche d'un joli slim mais en vain. C'est une belle journée ensoleillée. Après avoir bu un jus de fruit en terrasse, nous prenons le métro en direction d'Ikea. Il m'aide à trouver l'inspiration pour la décoration de mon futur kot. Assis près de l'entrée, en attendant Abir, nous parlons, nous échangeons quelques regards. Abir le dépose près d'une station de métro et nous partons ensuite en direction de l'Avenue Louise. Nous buvons un cocktail sans alcool au "People" avant d'aller manger italien. Nous remarquons ainsi par nous-mêmes que, au plus le chic le restaurant, au plus restreint le contenu de l'assiette. A 21h30 commence "Etreintes brisées" avec la belle Penelope Cruz. En rejoignant la voiture, je reçois ma glace gratuitement parce que le serveur connaît Abir. C'est certain, il y a plein d'avantages à connaître cette petite dame.
Jeudi. Après le petit-déjeuner, nous nous attaquons au cours d'Algorithmique, ce pourquoi je suis là initialement. Après quelques heures, nous décidons d'aller manger au Pizza Hut un peu plus loin de chez elle. Une fois rentrés, nous poursuivons l'épreuve crânienne. En fin d'après-midi nous allons au Cora faire quelques courses, principalement des fruits. Le soir, devant la télé, Abir me propose d'inviter F. à passer la nuit ici. Je suis gêné à l'idée d'inviter quelqu'un chez elle mais elle insiste que cela ne lui pose aucun problème. Au contraire, l'idée lui plaît énormément. Un peu plus tard, nous allions le chercher à la gare du midi. Alors qu'Abir a passé la soirée chez un ami, nous avons regardé "Les frères Grimm", ainsi qu'un épisode de "Six feet under". Il était tard lorsque nous sommes allés nous coucher. Mais malgré la fatigue, nous sommes resté éveillés encore quelques temps, main dans la main.
Vendredi. Après une courte nuit, nous avons pris notre petit-déjeuner et nous avons conduit F. à la gare du midi pour qu'il soit à temps à son travail. C'est à la gare de Ruysbroeck que nous avons ensuite été chercher David que nous avions invité à passer la journée avec nous. Encore une fois, nous sommes allés à l'Avenue Louise, cette fois pour manger une salade, faire quelques magasins et s'arrêter pour un dessert. Une fois rentrés, Abir s'est effondrée dans son fauteuil alors que David et moi regardions la télé. Quelques heures plus tard, après avoir mangé un repas fait maison, nous avons été dans un bar à chicha, accompagné de F. J'ai le sentiment qu'Abir l'apprécie puisqu'elle lui a proposé de venir avec nous, sans mon intervention. Ou alors, en super amie, elle fait tout pour que je puisse être avec lui. Il est près de 23h lorsque nous prenons la route pour reconduire David chez lui. A ma surprise, F. avait pris ses affaires avec lui. Puisqu'Abir n'y voit aucun inconvénient, il passe encore une nuit avec moi. Son joli visage en face de moi, je m'endors très vite.
Samedi. Les heures de repos ont été plus nombreuses cette nuit. Assis l'un contre l'autre en attendant qu'Abir se prépare, il me demande si j'entrevois quelque chose avec lui. Ma réponse m'apparaît évidente. Et j'apprends avec joie qu'elle l'est pour lui aussi. Après l'avoir déposé à la gare, nous terminons les révisions du cours d'Algo. En regardant "Lagerfeld confidentiel", Abir s'endort encore une fois. Son fauteuil doit avoir quelques pouvoirs cachés. Il est 17h57 lorsque mon train quitte la gare du midi.

... Disons que, après avoir été seul si longtemps, et après avoir appris à se protéger en permanence, j'ai du mal à croire que ce que je voulais va peut-être devenir réalité. Ces discours selon lequel il ne faut pas perdre espoir, selon lequel ça finira bien par arriver, m'apparaissent comme des sottises. Car il n'est aucune force cosmique qui s'occuppe d'arranger les choses. Mais aujourd'hui ce personnage est bel et bien entré dans ma vie. Et je tâche simplement de savourer chaque instant avec lui.

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