jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 25 octobre 2009

Sh*t-Motherf*cker-F*ck-Sh*t (toujours eu envie de la placer celle-là, aujourd'hui est l'occasion idéale)! Mal de gorge, nez bouché, mal de tête infernal, cerveau dans un épais brouillard, un frère qui refuse de baisser le son de sa musique tout aussi infernale, la boîte de comprimés périmées depuis le mois de juin, autant vous dire que la tentation est grande de me jeter par la fenêtre de ma chambre. Cela étant dit, j'ai passé quelques bons moments cette semaine en compagnie de deux filles.
Mercredi Emilie est venue passer la soirée au kot. Accessoirement ce jour-là c'était les "24h vélo" à Louvain-la-neuve (véritable institution chez tous les jeunes de la région wallonne, il s'agit d'une course relais à vélo d'une durée de 24h au cours de laquelle la ville se transforme en une gigantesque soirée où la bière coule à flots). Sur demande d'Emilie nous y avons fait un petit tour pour que je prenne conscience de ce que je redoutais depuis longtemps, notamment que ça ne vaut pas le détour! Nous sommes donc rentrés et nous avons regardé le film étonnant "Cloverfield".
Samedi après-midi c'est à Bruxelles que j'ai retrouvé Abir. N'ayant rien de prévu en particulier nous avons improvisé. Un passage au Bozart à l'occasion d'une exposition sur le peintre belge Delvaux (ainsi qu'un petit tour à l'étage "Art ancien" pour lequel nous n'avions pourtant pas de billet d'entrée, et ce au grand plaisir d'Abir qui se retrouve passionnée de cette époque suite à son engouement pour la série "The Tudors" - un engouement qui est tel qu'elle m'a exposé sa merveilleuse capacité à imiter l'accent british toute l'après-midi), suivi d'un chocolat viennois chez Häagen-Dazs, pour terminer par un peu de shopping dans la Galerie Louise.
Les premiers travaux étaient à rendre cette semaine, ceux dont on a écouté les consignes en début d'année avec horreur. Difficile de croire que l'on soit déjà arrivé à cette échéance, celle des suivants approchants déjà à grands pas. Je me répète sûrement mais, je reste perplexe devant la course du temps. Une course dans laquelle nous sommes voués à la perte malgré tous nos efforts. A l'exception de l'espace d'un événement qui ne se produit qu'une fois par an, à savoir le recul d'une heure. Un événement qui nous apporte une certaine satisfaction puisqu'il nous donne une longueur d'avance sur le temps, même si elle n'est que brève.

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