jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le lundi 15 février 2010

Il y a quelques jours...

I feel broken.

L'amour est comme une bombe à retardement que l'on porte en soi. Et à un moment ou un autre, l'autre, ou soi-même, déclenchons celle-ci. Tout ce que l'on peut espérer c'est que cette échéance soit suffisamment éloignée pour que les moments de bonheur surpassent le mal que l'on s'est infligé.

Love... Maybe some aren't cut out for it.

Voilà quelques jours que j'avais un puissant présentiment, me plongeant dans les ténèbres à plusiers moments de la journée. Mais, au fond, je ne voulais même pas apprendre si mes anxiétés étaient fondées. Car cela signifierait m'exposer au risque d'une réponse qui pourrait définitivement me déchirer, laissant une cicatrice douloureuse.

I didn't even want to say the words out loud.

Le 14...

Un message. Quelques mots vagues suite auxquels j'ai compris. Des larmes sans fin. Des sanglots jusqu'à en étouffer. Un mal émotionnel qui se traduit en un mal physique. Un trou dans l'abdomen. Un mal d'une nature nouvelle. Des larmes, encore des larmes.

Le lendemain...

Confirmation de sa part. Des difficultés à ingérer l'information. Plus rien à ajouter. Son au revoir. Sa silhouette qui s'éloigne progressivement, une image que je pense ne plus jamais pouvoir oublier. D'autres larmes qui montent, alors que je pensais les avoir épuisées. Désespoir. Solitude. Douleur. Remise en question.

Soutien de quelques êtres proches, une aide pour ne pas se dire que l'on est entièrement seul.