-251°-

Initialement publié le jeudi 18 février 2010

Tout comme la neige fond sous la chaleur des rayons de lumière, les souvenirs et le mal s'évaporent progressivement sous l'effet du temps. Chaque jour, celui-ci emporte quelques fragments de cette personne, son odeur, son appartement, ses gestes, ses mots. Quelque part, il s'agit de faire un deuil, puisque tout comme la mort met fin à la vie, une rupture met fin définitivement à un lien qui vient avec de nombreux projets. A chaque nouveau levé de soleil, cette idée devient plus supportable. Le plus difficile sont les moments de solitude, ceux durant lesquels nos pensées peuvent librement faire la descente dans les pénombres de notre mémoire. Les moments devant la glace en matinée, les trajets d'un point à un autre, les moments d'attente, les instants qui précèdent le sommeil. Bien qu'être entouré de personnes chères ne garantit pas d'être en sécurité pour des épisodes sombres, pareille situation y est moins propice que d'être seul.

Les cours auraient pu m'apporter la distraction nécessaire, mon habilité à me concentrer n'étant étonnamment que peu affectée. Mais cette semaine, suite à plusieurs annulations, le nombre d'heures passées sur les banquettes étaient limité. Après le cours de "Stratégie d'entreprise: Etudes de cas", Emilie, étant en vacances de carnaval, m'a donc rejoint à Louvain-la-neuve. Nous avons partagé un smoothie, fait quelques boutiques, déjeuné au Woke, ramené un cadeau à la bijouterie, ... Jusqu'à ce qu'en fin d'après-midi, on ne rentre à Néthen. Dans ma chambre, nous avons flâné sur le net et joué à la Wii jusqu'en soirée. Après avoir mangé un morceau de tarte pour l'anniversaire de ma grand-mère, nous sommes remontés, nous avons regardé "Mamma Mia" et nous avons parlé jusque tardivement.

Le lendemain, l'éveil fut tardif lui aussi. Nous avons regardé deux épisodes de "Six feet under", avant de se rendre à Louvain-la-neuve. Nous avons été manger une crêpe salée à la crêperie bretonne pour ensuite davantage traîner dans le centre commercial. Emilie a pris le train de 15h41, et j'ai fait un passage rapide en salle informatique avant de me rendre au cours de "Management humain". Devant l'auditoire j'ai retrouvé Aline et Abir, et j'ai souhaité un joyeux 21bis-ième anniversaire à cette dernière. Avant même la fin du film projeté lors du cours, nous nous sommes rendus au Rabelais pour boire un verre. Un gâteau offert et quelques bavardages avec des amis plus tard, nous prenions la route pour Namur, en direction du chinois préféré d'Aline. Ayant choisi le menu, la soirée au restaurant s'est prolongée jusque 23h.

Comme le disait Abir, les vrais amis sont rares.
... Les personnes vers lesquelles on souhaite se tourner en cas de besoin le sont encore davantage.