jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le mardi 13 avril 2010

Nous nous sommes retrouvés à la gare centrale. Tout en nous promenant vers la rue commerçante, nous avons parlé et j'ai remarqué que je ne ressentais aucune forme de pression. Je pouvais être simplement moi-même sans devoir me soucier d'inhibition ou de mouvements de séduction. C'était agréable. Nous avons fait plusieurs magasins: WE, ZARA, H&M, COS. Etant donné que je me suis vidé les poches en ligne, c'est lui qui s'est adonné aux nombreux essayages, le rôle du styliste réprobateur me revenant. Après avoir dégusté une petite pâtisserie marocaine, nous sommes partis à la recherche d'une vidéothèque. Après l'avoir trouvée et passé une grosse demi-heure à y chercher un film que nous convienne à tout deux, nous avons appris que la location n'y était possible qu'à moins d'être domicilié à Bruxelles. Déçus et les mains vides nous nous sommes donc dirigés vers la gare. Une fois arrivé à Louvain-la-neuve, nous sommes allés manger au WOKE où nous avons été servis par une jeune fille charmante, embarrassée parce qu'elle n'avait aucune connaissance du Néerlandais. Dès lors, j'ai pu jouer l'interprète. Après le repas, nous sommes allés à la vidéothèque de LLN pour y louer "No reservations". Il était déjà tard lorsque nous sommes arrivés au kot, et nous n'avons donc pas tardé à lancer le film. Il était près de 1h lorsque nous avons décidé d'aller nous coucher. Ou plutôt, lorsque moi j'ai décidé que nous irions nous coucher, N. n'ayant absolument pas sommeil. Une heure plus tard, celui-ci m'a donc demandé de monter aller regarder la télé, ce que nous avons fait. Mes yeux se sont rapidement clos devant l'écran, les siens ont mis davantage de temps. Finalement nous sommes redescendus et nous avons entamé une courte nuit. Le lendemain matin nous avons pris le train à 9h, chacun pour rentrer chez soi. Je me suis ensuite déplacé à Godechain pour une 4e séance de cour particulier "spécial Pâques" pour après encore revenir à LLN à l'occasion d'un travail de groupe.

Au bout du compte, j'ai passé un très bon moment avec ce garçon qui n'a pas tenté la moindre approche malgré les nombreuses occasions. Alors que je me promenais en ville avec lui, je me suis dit qu'il pouvait être ce mec génial avec qui m'amuser, un divertissement qui serait d'autant plus valorisé qu'il ne serait pas fréquent puisqu'il habite à distance. Et puis... Et puis parfois il est bon de se rappeler à travers un coup de fil provenant de France que mon rêve le plus cher est peut-être sur le point de se réaliser. Ce rêve d'un Paris où je peux compter sur une personne particulière. Ce qui me laisse avec la question "Quand est-ce que ma vie est devenue si compliquée?!". J'en ignore la réponse. Ce dont j'ai la certitude, c'est que de la complexité vaut tellement mieux que de l'ennui.

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