jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le lundi 19 avril 2010

{Pas de photo de ma main aujourd'hui, mon ordinateur est gravement malade. Prions pour que, au terme de sa visite chez le médecin, mes fichiers ne soient pas perdus!}

Il y a de nombreuses choses qui influencent notre perception des événements: l'importance qu'on y accorde, notre humeur, la satisfaction ou non de nos attentes, ... Et puis bien sûr, le timing. Il semblerait que ce qui affecte le plus l'appréciation ou au contraire le mépris d'un événement est le moment que celui-ci choisit pour s'effectuer. Ce qui peut soulever en nous la question suivante: "Qu'en aurait-il été si cela m'était arrivé à un autre instant de ma vie?". Une question au terme de laquelle, après réflexion, contrairement à ce que l'on pourrait penser dans une société où l'on veut tout immédiatement, on se rend compte que le retardement peut être souhaitable.

Le timing choisi peut ne pas être celui que nous souhaitions ou qui nous correspondait au mieux...
Ainsi, on se demande si l'évolution de cette relation aurait été la même si elle avait débuté à une époque différente. Si ma relation avec D. n'avait pas commencé fin décembre j'aurais probablement pu le voir plus souvent étant donné que j'étais en pleine révision à cette période de l'année. Aussi, celui-ci n'aurait pas du me quitter pendant deux semaines pour un voyage au terme duquel il aurait décidé de rompre après avoir eu l'occasion de réfléchir (trop?) longuement. Ma vie sentimentale aurait pu être tellement différente s'il était entré dans ma vie un peu plus tard.On se dit que les moments de repos viennent toujours trop tard. Les vacances de Pâques étant venues à leur fin, je n'ai aucun regret. Elles n'auraient pu se dérouler mieux. Seulement, je me rends compte qu'il aurait été préférable qu'elles aient eu lieu un peu plus tôt, car à présent seules cinq semaines ne nous séparent encore du blocus. Une échéance des plus proches qui me terrifie parce qu'elle représente le début d'une période atroce, mais également parce qu'elle marque la fin d'un chapitre: les 3 années de bachelier.
Lors des moments d'attente, on prend conscience que les messages n'arrivent jamais lorsqu'on le souhaite. Lorsqu'on est en pleine activité, ou que l'on a un emploi du temps chargé, ils semblent des plus disposés à nous contacter. Par contre, dès lors où l'on est seul avec un esprit trop libre, ils ne prennent pas la peine de nous répondre, nous faisant sombrer davantage. Les "ils" étant certains spécimens masculins.

Cependant, il arrive que le timing soit le bon...
On reçoit une proposition à l'instant exact où l'on en avait le plus besoin. Etant donné que le vol de la maman d'Emilie a été annulé (éruption de volcan = jamais de bon timing), elle était à Wavre ce weekend, ce qui me donnait l'occasion d'aller chez elle. Samedi soir, nous nous sommes improvisés un petit marathon Twilight: le 1 suivi directement du 2, ce qui tombait bien puisque la sortie du 3 serait prévue pour cet été déjà. Le dimanche matin je l'ai aidée avec son Néerlandais avant de rentrer chez moi pour y faire un grand tour en vélo accompagné de ma maman et d'un soleil magnifique.Une personne entre dans notre vie là où celle-ci avait le plus de chance d'y recevoir une place. A un autre moment, N. ne m'aurait probablement pas tant intéressé. Nous n'avons que peu de choses en commun, il vit à distance, et il semble quelque peu immature. Mais, étant aujourd'hui dans une phase où j'ai simplement besoin de m'occuper l'esprit, le fait qu'il soit gentil, relativement beau et que je puisse être moi-même avec lui me suffisent.

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