jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le dimanche 25 avril 2010

Demain Emilie fêtera son 22e anniversaire, prétexte idéal pour que j'aille m'incruster chez elle le temps d'un weekend. Après être arrivé samedi en fin d'après-midi, je n'ai pas tardé pour lui offrir son cadeau: le premier et le second album de MGMT. Alors que nous écoutions "Time to pretend", "Electric feel", ou encore "Kids", sa maman s'occupait du barbecue. J'aurais aimé faire la surprise à Emilie de la retrouver à un restaurant mais celle-ci voulait absolument un barbecue. Il en fut donc ainsi. En soirée, nous avons regardé "Atonement", un très beau film dont l'issue m'a laissé sans voix. Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous tous (à savoir Emilie, sa maman, Justine, son copain et moi) avons pratiqué divers sports sur la Wii que j'avais emmené avec moi. Un moment riche en rires, en particulier lorsque Dominique a fait un service de toute force sur le bras de sa fille. Alors que Justine et la maman s'occupait des préparatifs pour la venue de quelques membres de la famille, Emilie et moi avons progressé dans son travail de Néerlandais. Une fois les invités arrivés, nous avons mangés de la tarte et nous nous sommes encore confrontés virtuellement.

Voilà que ma chérie a déjà 22 ans. Je me rends compte que le rythme de la vie m'apparaît absolument terrifiant. Durant le trajet du retour, un flash m'a laissé à cours d'air. Après l'enterrement, je n'avais plus qu'une envie: reprendre contact avec Damien. J'ignore entièrement ce que j'espérais obtenir de la sorte et pourtant, malgré qu'Abir me l'ait fortement déconseillé, je l'ai fait. Et celui-ci m'a répondu, fidèle à lui-même, correct et détaché. Dans le flash en question, Damien et moi nous rencontrions à nouveau dans 5 ans. Une telle image m'était déjà venue à l'esprit un dimanche, il y déjà plusieurs semaines de cela. Suite à la conversation à table, je m'étais aperçu à l'âge de 35 ans bras-dessus bras-dessus avec ma maman alors que nous nous promenions autour du lac de Louvain-la-neuve. Ce ne sont pas tant les images en soi qui me forçaient à me concentrer sur ma respiration, mais bien l'idée qu'un jour on puisse se réveiller et se demander où sont passées toutes ces années...

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