Initialement publié le mardi 4 mai 2010
Dimanche soir était fabuleux. Un restaurant chinois, suivi d'un verre dans un bar, suivi d'un verre dans un autre bar, suivi enfin par une arrivée au You un peu plus tard que minuit. Trois coupes de champagne plus tard, plus aucune trace du Gerrit coincé. Dans ce flou généralisé je n'avais qu'une envie: danser au rythme de la musique assourdissante. Et c'est donc ce que j'ai fait, jusque 3h30, heure à laquelle maman Abir a traîné Luis et moi jusqu'à la sortie. Contrairement à Luis qui a bénéficié de deux approches, ma compagnie s'est limitée à celle d'Abir. Et ce n'est pas plus mal. Première expérience en boîte, soirée gay, je me suis amusé au-delà de mes espérances.
Parlant d'espérances, je suis étonné que celles-ci ne soient pas plus élevées concernant mon séjour à Paris qui débute demain soir. Mais, la raison à cela est simple: Malgré le ticket de Thalys dans mon sac, malgré la convocation pour l'entretien, malgré le rendez-vous sous la Tour Eiffel, mon être refuse toujours de croire que ceci est véritablement sur le point d'arriver. Il faut que je me le répète, demain je verrai enfin cette personne qui est entrée dans ma vie il y a plus de trois ans déjà. Et jeudi je serai devant le jury qui déterminera mon entrée dans une grande école de commerce à Paris. Je suppose que mon esprit a opéré un certain blocage sur cette information, tant celle-ci est incroyable, réjouissante, surréelle.
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