jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le samedi 5 juin 2010

En période de préparation aux examens, ce que l'on cherche à éviter à tout prix sont les imprévus. La surprise horrifiante de constater qu'une question n'éveille en nous pas la moindre idée de réponse. J'étais donc des plus ravis lorsque j'ai aperçu que ma copie d'examen de Marketing ne comportait aucune mauvaise surprise. En sortant de la salle, j'étais aux anges. Ma session venait de connaître un très bon départ et ce soir j'irais voir le très attendu "Sex and the city 2". Seulement, lorsqu'il s'agit de vie sociale, les imprévus ne peuvent pas aussi facilement être évités. Des imprévus tels que l'attitude d'un ami, le désistement d'un autre, ou encore l'arrivée de personnes imprévues. Mais, à vrai dire, tout cela m'importait peu. Je comptais bien profiter pleinement des mes quatre copines préférées à talons aiguilles. Mes attentes quant à cette soirée n'ont peut-être pas été exhausées, mais celle quant au film l'ont été pleinement. Un exode merveilleux dans un univers exotique. Un dépaysagement des plus rafraîchissants en compagnie de nos chéries new-yorkaises. Et puis, une réflexion sur les règles en matière de relations, celles qui nous sont imposées, et celles que l'on se crée.
Aussi tentant soit-il, cet esprit de vacances devra attendre, car la réalité est là. Il y a celle des examens, celle qui nous préoccuppe le plus en ce moment, mais elle n'est pas la seule. La recherche d'un nouveau lieu de résidence pour l'année académique à venir, une recherche encore une fois fastidieuse, mais qui a porté ses fruits. J'ai trouvé un studio des plus spacieux dans un quartier calme et pourtant pas trop loin du centre. Je suis tellement excité. Le sentiment que les gens qui nous entourent quotidiennement sont engagés dans une spirale infernale, qui se répète indéfiniment. Toujours le même comportement, toujours les mêmes faiblesses, toujours les mêmes défauts. Je pense avoir identifié la cause de mon besoin perpétuel de changement. Ou encore la réalité de notre sollitude. Une sollitude latente, mais qui se fait palpable par moments. J'ai constaté avec regret que j'étais moi aussi entré dans une spirale sans sortie. Jamais plus je ne pourrai me promener aux alentours du lieu de notre premier baiser sans ce mal dans ma poitrine, jamais je ne parviendrai à écouter cette chanson sans que cela me ronge de l'intérieur. Mais, j'ai peut-être trouvé une issue, un certain Liégeois m'apportant réconfort depuis quelques semaines.

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