jeudi 11 août 2011

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Initialement publié le lundi 14 juin 2010

Jeudi matin, lors de l'examen de Management humain, devant une copie non sans difficultés, j'ai dû faire des efforts, mais, j'ai également ressenti un certain soulagement. Je ne devais pas m'inquiéter car je pouvais continuer à me fier sur mon intuition. Une intuition qui s'est révélée être de qualité au cours de ces dernières années et qui me conseillait de suivre la même démarche que j'ai toujours suivie pour l'étude. Oui, en matière de cours, mon intuition est plutôt bonne. Par contre, lorsqu'il s'agit d'hommes, celle-ci s'est révélée être plus d'une fois défaillante. Mais, quelque part, cela ne m'étonne pas. On est bien souvent incapable de se comprendre soi-même, ses envies, ses besoins, ses ambitions. Dès lors, on se rend compte que vouloir comprendre un autre être que soi relève d'un défi presque insurmontable.

Parmi mes envies que je ne m'explique pas, il y a cette obsession récente pour la magnifique et talentueuse Kate Winslet. Une actrice dont j'ai, par conséquent, visionné tous les films en l'espace de quelques jours. Il semblerait qu'elle sélectionne ses films avec grand soin, privilégiant ceux qui s'attarde sur la condition humaine. Sur sa faiblesse. Sur sa beauté. Ou encore sur sa recherche de sens, comme l'illustre brillamment "Revolutionary road". A un moment de sa vie, l'homme se retrouve devant l'éternelle question: "Quel est le sens de mon existence?". Et dans la plupart des cas, celle-ci le plonge dans un profond désespoir car il se retrouve incapable d'y répondre. Peut-être faut-il accepter que la vie est fondamentalement dénuée de sens. Que l'être humain en soi est un non sens, voir même un miracle puisque, comme il l'est dit dans "Little children", bien qu'il soit conscient que tout ce qu'il aime, et tous ceux qu'il aime, disparaîtront un jour ou l'autre, celui-ci tient bon et poursuit son chemin. Oui, la vie est bel et bien dénuée de sens. C'est pourquoi il revient à nous de l'y apporter. Et la source de ce sens semble souvent être l'autre. Bien que l'autre soit infiniment complexe, tout autant que soi, celui-ci apparaît comme une évidence.

Il peut s'agir de personnes familières. Une Abir avec laquelle on partage un repas après un examen, et qui nous rappelle qu'en dépit de notre emploi du temps chargé, l'amitié ne fane pas. Ou une Emilie avec laquelle on partage un après-midi digne d'une journée de vacances. Ou alors, il peut s'agir de rencontres nouvelles. Que ce soit pour se renvoyer une image positive de soi, pour trouver un compagnon avec lequel partager quelques activités, ou encore, fol espoir, pour trouver celui avec lequel on pourra partager intimité et réconfort.

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