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Initialement publié le samedi 19 juin 2010

Mardi, après un examen d'Economie publique non sans difficultés, je me suis assis avec Abir et Luis en terrasse pour savourer un repas ensemble. Un repas au cours duquel j'ai appris que je pourrai toujours compter sur la présence d'Abir l'an prochain, étant donné que celle-ci a pour projet de faire le même choix d'option que moi-même. Un repas au cours duquel j'ai également pris quelques nouvelles de Luis que je n'avais plus vu depuis le début du blocus. Cette après-midi là, les rayons du soleil étaient des plus intenses. Un soleil qui s'est manifesté plus d'une fois au cours de ce dernier mois. Peut-être celui-ci y est pour quelque chose si j'ai maintenu le moral tout au long de cette période. Comme j'ai pu le lire dans l'édition juin/juillet du Vogue parisien, non seulement le soleil est source de vitamine D, mais ce dernier promeut aussi la production de sérotonine, l'hormone du bien-être et de la bonne humeur.

Cependant, le soleil ne peut pas empêcher la fatigue de se faire ressentir progressivement. Après un mois d'étude intense, à une semaine de la fin, je ressens que mes batteries se déchargent. Vendredi après-midi j'ai donc fermé mes bouquins pour regarder un DVD loué avec Sovanna et Quentin, à savoir l'étrangement beau "Lovely bones". J'étais encore légèrement ému lorsque j'ai fait mon sac en vitesse, tout en n'oubliant pas d'emporter ma Wii: ayant désespérément besoin de changer d'air, j'allais chez Emilie. Le lendemain, une fois rentré chez moi en début d'après-midi, j'ai réalisé que ce bref séjour avait été une véritable évasion. Dieu sait que je meurs d'envie de passer des nuits folles à faire la fête, comme dans ce court-métrage de K. Lagerfeld que j'adore, mais, conformément à l'approche coût-bénéfice appliquée en économie, cela devra attendre encore quelques jours. Encore quelques efforts et de longues vacances s'étendront devant moi.