vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le samedi 7 août 2010

Later that day, I got to thinking about relationships.
There are those that open you up to something new and exotic.
Those that are old and familiar.
Those that bring up lots of questions.
Those that bring you somewhere unexpected.
Those that bring you far from where you started.
And those that bring you back.
But the most exciting, challenging and significant relationship of all
is the one you have with yourself.

And if you find someone to love the you, you love,
Well, that's just fabulous.
Ayant souvent à l’esprit les dernières paroles pleines de sagesse de Carrie dans la saison finale de Sex and the city, je me suis rendu au cinéma en solitaire mardi soir. Parce que contrairement à d’autres, j’admirent les personnes seules. Elles m’inspirent un sens d’indépendance, d’honnêteté, puisqu’elles osent admettre qu’elles n’ont pas besoin d’être entourées à tout prix, quitte à ce que ce soit d‘êtres peu intéressants. Et puisque les quelques êtres de valeur que l’on appelle "amis" au véritable sens du terme ne sont pas toujours libres, ces personnes peuvent s’en tenir à leur propre compagnie. Etant d’avis que rien n’est une fatalité, que nous sommes seuls responsables de notre comportement, je tâche de faire comme ceux pour qui j’ai de l’estime. J’ai été voir "The last aibender", film aux dialogues et jeux d’acteur peu convaincants, néanmoins sauvé par ses effets spéciaux. A la sortie aux alentours de 22h, devant attendre le train, je me suis arrêté sur la place, j’ai contemplé le ciel d’un bleu profond, les immeubles à l’architecture ancienne, et j’ai réalisé combien Leuven est une belle ville. Durant le trajet du retour, l’idée suivante m’est venue : Un jour, proche ou lointain, cette personne exceptionnelle viendra à moi et je dirai alors au revoir au célibat. Alors, plutôt que de discréditer mon statut, pourquoi ne pas en profiter pleinement, et le voir comme source de liberté sans limite?
Au cours de cette semaine, d'autres et moi-même nous sommes quelque peu isolés. Pour ma part, j'en ai profité pour entamer la préparation de l'IELST, pour poursuivre la lecture de Twilight, pour flâner sur le net, et surtout pour profiter du minimalisme qui émane de ma "nouvelle" chambre, un véritable havre de paix à mes yeux. Emilie quant à elle s'est consacrée à son travail de fin d'études qui la préoccupe de plus en plus. Et Abir, elle, c'est un c*nnard de rhume qui lui a forcé l'enfermement chez soi. Heureusement, notre isolement fut tôt ou tard rompu. Jeudi soir je me suis réuni autour d'un verre avec Emilie pour comprendre que je ne la verrais pas très souvent durant le mois à venir, et pour constater que mon autodétermination virait particulièrement fort au cynisme. Samedi, c'est tôt le matin que je suis parti à la rencontre d'Abir, l'occasion de humer cette odeur si particulière des matins d'été que je n'avais plus sentie depuis un bon bout de temps. Après avoir pris un petit-déjeuner marocain dans un salon de thé, en cours de route vers notre prochaine destination, j'ai réalisé que nous étions tous différents, et que ceux engagés dans une relation peuvent tout aussi bien envier les célibataires. Ca m'a rappelé également la capacité qu'a Abir d'être entièrement elle-même, peu importe ce que voudrait la convention. Une fois à l'Avenue Louise, on a été faire un tour dans la très belle boutique Mango où Abir a enfin trouvé un grand sac (visiblement les formats XXL ne sont plus tendance). Un peu plus tard, on est entré dans l'Inno où Abir s'est laissée prendre par une femme très (très!) enthousiaste du stand "Benefit" pour apprendre qu'elle est une "Eva", peace and love, et repartir avec un maquillage personnalisé. Quant à moi, j'ai été m'asperger longuement du nouveau Bleu de Chanel. Nous avons repris la voiture et nous sommes dirigés vers la rue neuve, à la recherche d'un sex shop se situant aux alentours. Au pas de l'entrée, on hésite, ça a l'air glauque, puis on se lance et on est mort de rire devant les bijoux anaux et autres gods. Grande lectrice, Abir achète un livre intitulé "L'art de donner du plaisir" contenant quelques illustrations très explicites. De retour dans la voiture, on parle fellations et positions avant de retrouver l'Avenue Louise où l'on se pose chez Haägen-Dazs.

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