vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le lundi 3 janvier 2011

Ainsi donc, l'avènement d'une autre année a été célébré en compagnie d'Emilie et quelques autres personnes, de nombreux plats, champagne et autres alcools, ainsi que de feux d'artifice et émissions devant émerveiller. Et d'un simple coup d'oeil en arrière, on se rend compte que, tout au long de ces 12 derniers mois, les mêmes erreurs sentimentales ont été commises. Les décors ont beau varier, tout comme les personnages et leurs intentions, les erreurs restent unilatérales et identiques. Systématiquement, le même schéma qui se répète. Des attentes, de la naïveté, la remise d'un organe vital entre les mains d'autrui. Tout cela parce que l'on est porté par la conviction que la vie est meilleure à deux. Que subitement, la saveur de toute chose sera rehaussée par la présence d'une personne à ses côtés. Et soudain, en l'espace d'une seconde, un basculement s'opère, suite auquel notre vision se retrouve secouée en profondeur. Ceci est tout ce qu'il y a. L'âme soeur, le compagnon idéal, des concepts imaginaires colportés par la littérature et le cinéma. La saveur des choses ne sera jamais différente. Seul compte sa propre personne, ses propres accomplissements, ses propres aspirations.

Dès lors, lorsque, couché dans les bras d'un certain Jonathan, on ressent un certain apaisement, on sait qu'il ne s'agit là que d'un bien-être temporaire, un plaisir éphémère qui ne vaut aucune souffrance introspective. L'osmose parfaite n'existe pas, seuls deux corps rapprochés par un destin commun.

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