vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le dimanche 16 janvier 2011

Près d'un mois plus tard, la majorité des épreuves sont passées, et peu importe que celles-ci soient dans le signe du succès, la fatigue s'est accumulée et s'installe. Et l'on en arrive presque à oublier comment se présentaient les journées en l'absence de l'étude devenue routinière. C'est pourquoi, lorsqu'à la sortie d'un autre examen, l'occasion se présente de passer du temps avec quelque être cher, ceci apparaît comme un don du ciel, tant le quotidien nous prive de compagnie.

Après ce qui entrera dans l'histoire comme l'un des examens les plus épuisants jamais vécus, Abir et moi sommes allés chez notre Italien préféré pour rattraper le temps perdu. Peu importe que notre dernière rencontre remonte en réalité à deux semaines, il semblait qu'une centaine d'années se soient écoulées. Dès lors, autour d'une pizza, il était bon de constater que notre complicité n'avait été nullement affectée au cours de ce temps, et que nous pouvions toujours rire aux éclats, malgré les circonstances. Mieux encore, nous pouvions toujours nous mettre dans des situations dont seuls nous pouvions comprendre le caractère hilarant, notamment lorsqu'Abir a indiqué l'endroit intime où elle souhaiterait éventuellement un tatouage, à l'instant exact où le garde de la Fnac a tourné la tête en sa direction. Quelques événements nouveaux s'étaient produits entretemps, mais le principal était toujours là, et pour ce soir, c'était tout ce qui comptait.

Le lendemain, c'est en compagnie d'une autre jeune fille que je me suis promené chez Zara à la suite d'une défense de travail de groupe. Outre ce travail réalisé ensemble, il semblerait que Lauranne et moi ayons de nombreux points communs, comme j'ai pu le constater au cours de cette matinée où nous avons parlé de manière très ouverte pour la première fois. Approche des études, vie sentimentale, peurs pour l'avenir proche, sont autant d'éléments qui priment sur ceux qui nous différencient, faisant d'elle une véritable amie à mes yeux.

Le jour suivant, c'est avec une troisième jeune fille que j'ai passé la soirée, cette dernière m'ayant conseillé quelques jours plus tôt de regarder "Into the wild" diffusé à la télévision. Dans le centre de Wavre, autour d'une boisson sucrée, avec Emilie, nous avons donc, entre autres, partagé nos impressions sur cette oeuvre magnifique et émouvante dont la ligne concluante résonne toujours dans mon esprit, tant je crois en celle-ci, aujourd'hui encore plus que jamais: "Happiness is only real when shared".

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