vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le vendredi 25 février 2011

Se répéter de ne jamais s'ouvrir entièrement. Mais s'ouvrir tout de même, faute de quoi on apparaît comme froid. Se répéter de ne jamais croire à leurs projets. Mais prétendre le contraire pour continuer à éveiller leur intérêt. Se répéter que ça ne se produit jamais tel qu'on le souhaite. Mais continuer à espérer qu'un jour on aura tort. L'exercice me paraît aujourd'hui tellement épuisant, tellement futile. Comme un miroir brisé que l'on aurait recomposé, je ne peux plus faire semblant, les fissures restant à jamais apparentes.
Une ville, deux après-midi, deux repas, deux films, deux âmes soeurs. Si ce n'était pour cette étude qui prétend que la solitude est comparable à 15 cigarettes par jour en termes d'effets néfastes pour la santé, je dirais que je ne me suis jamais porté aussi bien.

J'ai rejoins Emilie à la capitale mardi, cette dernière étant en congé toute la semaine, la mienne étant presque tout aussi légère. Autour d'un repas chez Pizza Hut, le principal sujet de conversation constituait les rebondissements qu'Emilie avait rencontrés au travail. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'UGC De Brouckere pour y voir "127 hours" avec le très mignon James Franco, nominé aux Oscars. Un film que je considère comme excellent, et ce malgré que sa scène clé m'ait presque causé un malaise. Un voyage en métro plus tard, j'ai eu l'occasion de visiter l'appartement de ma compagne, dont je garde en souvenir les magnifiques plafonds hauts et les fenêtres en façade.

J'ai rejoins Abir à Bruxelles vendredi, cette dernière partageant mon regret que la semaine à venir serait chargée, ou, en d'autres mots, aurait un aspect davantage "normal". Nous nous sommes rendus à l'UGC Toison d'Or pour y voir "King's speech" et ce dans la même salle que celle où nous avions vu "A single man". Au vu de la performance touchante de Colin Firth, il n'est pas étonnant que tous les pronostics se tournent vers lui concernant l'Oscar du meilleur acteur. Par la suite, autour d'un repas égyptien au restaurant "Le Nil", nous avons principalement parlé de nos rebondissements amoureux. Un voyage en voiture plus tard, j'ai quitté my sweet Abir, cette fille unique en son genre avec qui j'ai partagé plus d'une épreuve au fil du temps.

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