vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le mercredi 16 mars 2011

Il y a quelques jours, à ma grande surprise, j'ai eu des nouvelles de J., et j'ai dû vérifier à deux fois que j'avais affaire à la bonne personne. En effet, celui-ci semblait transformé, heureux, et faisait preuve d'une gentillesse sans limite. J'ai constaté alors que nous, cette chose qui nous lie, restera à jamais indéfinissable. L'attraction ambigüe et compliquée d'autrefois a fait place à une amitié profonde et sincère, ou du moins, quelque chose qui s'en rapproche. Malgré cela, lorsque J. a mentionné qu'il viendrait en Belgique, je l'ai pris avec le recul nécessaire, provoquant ainsi ce dernier de se plaindre de mon cynisme. La vérité est que le cynisme est devenu un système de protection obligatoire pour moi après toutes ces années de déception. Chose qui est d'autant plus vrai aujourd'hui, puisque même ceux qui jouent à cartes ouvertes dès le départ finissent par cacher leur jeu. Justin a fini par me décevoir plus que tous ses antécédents, car, contrairement à lui, ceux-ci n'ont jamais prétendu être complètement ouverts et honnêtes sur leurs sentiments. Mais là encore, la déception est relative, mon bouclier se faisant plus résistant après chaque pseudo-rupture.

Les travaux de groupe nécessitent de plus en plus d'attention. Résultat: cette semaine j'ai des rendez-vous avec les quelques quatre groupes différents dont je fais partie. Ajouté à cela les premières tâches reliées au mémoire, je devrais être démoralisé, ou pour le moins fatigué. En réalité, je suis au mieux de ma forme, et j'ai mes amis à remercier pour cela. Samedi soir j'ai rencontré Emilie dans notre endroit préféré à Wavre pour notre rencontre "mise à jour" devenue hebdomadaire. Lundi j'ai travaillé avec Caroline et Ricardo sur le cas L'Oréal, l'occasion de laisser libre cours à mon esprit créatif, tout en constatant combien les couples mignons peuvent me toucher. Ce même jour, plus tard dans la journée, j'ai assisté au séminaire d'actualité en compagnie de Lauranne et Wendy, ces dernières apportant la légèreté nécessaire devant le sérieux du sujet abordé. Mardi j'ai passé le temps de midi avec Abir et David, ce dernier étant toujours aussi gentil malgré que nos rencontres se soient faites plus rares. Ce jour-là, en début de soirée, j'ai appelé John sur Skype, et nous avons eu une conversation des plus révélatrices. De la même façon qu'avec J., ma relation avec John s'est muée en une amitié qui m'a fait le plus grand bien ce soir-là. Et enfin, mercredi, j'ai vu Nathan à l'occasion de son passage à Louvain-la-neuve pour quelques recherches académiques. Je me suis alors rappelé combien il est attendrissant et j'ai compris l'erreur que j'ai commise avec lui.

... Devant tant de chaleur humaine, le fait que je puisse me sentir seul me semble dès lors parfaitement paradoxal. Inutile. Futile.

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