vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le dimanche 29 mai 2011

Quelques instants seulement après avoir prononcé mon retrait du marché des rencontres, tant les résultats y sont volatiles, l'action d'un nouveau personnage a subitement monté en flèche, me laissant à croire que le hasard, le destin ou encore l'univers, a un sacré sens de l'humour. Voulant éviter de passer à côté de quelque chose de peut-être spécial, tout en voulant me tenir à mes nouvelles résolutions, je me suis dit que ce serait mon attitude qui ferait la différence: J'accueillerais ce nouveau Jérémy (20 ans) en étant cool, relaxed, et en le considérant pour ce qu'il est, une potentielle amitié. And that's it.

Quelques jours plus tard, j'étais chez Emilie afin d'échapper aux préoccupations du blocus le temps d'une soirée. Mon séjour chez elle fut de courte durée, et pourtant, toutes mes réflexions académiques m'ont semblé incroyablement lointaines. Il y a eu la scène digne d'une comédie à budget réduit dans la voiture de Justine, lorsque des dizaines de poussières nous ont volé à la figure suite à l'enclenchement du souffleur. Il y a eu les délires facebookiens entre Justine et moi alors que nous étions assis dans les fauteuils côte à côte. Il y a eu le partage du nouvel album de Lady Gaga avec Emilie pendant que sa soeur regardait son émission. Et enfin, il y a eu les échanges de textos avec Jérémy qui passait lui aussi une soirée en compagnie de sa meilleure amie en guise de distraction.

Force est de constater que notre similarité ne s'arrête pas à ce petit détail. Sa maturité précoce, sa grande sensibilité, son caractère réfléchi, sa joie de vivre, sont autant d'éléments qui semblent nous rapprocher. Et donc, lorsque celui-ci a proposé que l'on se rencontre le samedi soir, c'est avec plaisir que j'ai accepté. Lorsque nous nous sommes retrouvés devant la gare de Wavre, la conversation s'est immédiatement enclenchée, comme s'il n'y avait eu d'interruption entre cet instant et celui passé sur Skype quelques heures auparavant. Autour d'un verre "Chez Constant", nous avons parlé pendant plusieurs heures, l'occasion pour moi de découvrir plus en profondeur encore ce garçon vraiment génial. Je n'en étais plus à mon premier rencard, mais c'était la première fois que je ressentais tant de choses au premier abord. En le regardant dans la voiture durant le trajet au cours duquel il me ramenait chez moi, je ne voyais pas seulement un garçon à la beauté certaine, mais surtout, un être avec qui je voulais partager nombre de choses. Au moment de se quitter, je me suis dès lors surpris à l'embrasser, un baiser dont l'intensité m'a complètement pris au dépourvu. Fini l'obsession de vouloir rationaliser mes rapports, avec lui, je ressens les choses, et d'une façon hors du commun. Je m'efforce à présent de garder une attitude légère et décontractée, mais, devant la réciprocité de nos sentiments, je n'ai qu'une envie: Savourer pleinement ces émotions naïves et me perdre dans le bleu de ses yeux...

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