vendredi 12 août 2011

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Initialement publié le mardi 31 mai 2011

(...) Everything is fresh. Everything is a first. Everything is foreplay. (...) And of course, those first kisses are the greatest kisses in the world.

Lundi 30 mai était la date du premier examen de cette session de 2011. Et peu importe qu'il ne s'agit plus de ma première session d'examens, ce matin-là, j'avais du mal à avaler mon petit-déjeuner. Quelques heures plus tard cependant, je suis sorti de la salle soulagé, et, plutôt satisfait de cet examen de "Management des ressources humaines approfondi". J'ai ensuite approfondi ma connaissance de la vie amoureuse d'Abir, après lui avoir raconté les rebondissements de la mienne. C'est là que réside l'un des inconvénients majeurs de la période d'examen, on ne passe largement pas autant de temps qu'on ne le souhaiterait avec ses amis. Un avantage par contre c'est qu'après un examen, on peut se laisser aller à d'autres considérations sans trop culpabiliser. Et dans mon cas, cette préoccupation portait le nom de Jérémy. J'ignore s'il s'agit de cette période de l'année, ou du fait que je me sens vraiment bien avec lui, mais, je mourrais d'envie de le revoir, et ce, le plus vite possible.

Deux jours seulement après notre premier rencard, nous nous sommes donc retrouvés au "Mandarin" à Wavre pour un long repas chinois autour duquel les bavardages se sont faits toujours aussi nombreux. Après le dessert, Jérémy m'a emmené pour une promenade autour du lac de Genval et j'ai soudain décidé que je me devais d'aborder un autre élément lié à la Chine: Mon séjour potentiel à Shanghai. Je ne voulais pas lui dire, par peur que cela ne le fasse fuir, mais, à chaque pas j'avais l'impression de le tromper en lui cachant cette donne. Après quelques instants de silence terrifiants, il a cependant ouvert la bouche et prononcé les mots exacts que j'espérais entendre. Tout en poursuivant notre promenade, j'avais du mal à croire que tout cela était réel. Il semblait régner ce flou caractéristique des rêves, la scène apparaissait trop belle que pour être vraie. Me promener main dans la main, autour d'un lac aux couleurs du soleil couchant, avec un garçon beau, généreux et avec lequel je peux parler de tout. Une part de moi-même regrettait de ne pas pouvoir vivre cet instant de façon plus intense que ce que me le permettait mon corps humain. Bien sûr, cet instant s'est écoulé que trop vite et il nous a fallu reprendre la route pour Wavre. Néanmoins, la soirée n'était pas encore terminée. Ayant du temps devant nous avant qu'on ne vienne me rechercher, j'ai pu goûter à ses lèvres parfaites, m'imprégner de son odeur enivrante et m'extraire complètement à la réalité. Que ce soit suite aux nombreuses heures passées sur Skype, ou parce qu'il existe une complémentarité inexplicable entre nous, le temps semble avoir perdu toute pertinence avec lui. Peu importe que je ne le connais que depuis une semaine, la seule chose qui importe sont mes sentiments pour lui. Des sentiments grandissants et réciproques grâce auxquels je peux sentir une lueur s'allumer dans mon regard à sa simple pensée.

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