Une chose est sûre, ces derniers jours je ne m'embête pas.
Lundi j'ai travaillé de 15 à 20h. Non seulement le lundi il y a peu de monde, mais en plus j'étais à une caisse self-scanning, ce qui est synonyme de 'moins de travail pour moi'. Journée facile donc.
Le lendemain, la journée a commencé difficilement. Réveil à 7h afin de commencer à 8h30, l'heure d'ouverture. Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais plus levé si tôt. Ca m'a rappelé l'heure de réveil pour aller à l'école. Mauvais souvenirs. Vers midi, il y a eu énormément de monde. Mais je m'en suis plutôt bien sorti. Je dois faire de plus en plus d'appels au micro. L'horreur. L'année dernière j'y échappais tout le temps en le demandant à mes collègues. J'ai terminé à 14h. Dans la voiture j'ai enlevé le polo horrible, j'ai enfilé une ceinture, ma montre. Direction l'Esplanade à présent. Juste une envie d'y faire un petit tour. J'ai acheté 'Le diable s'habille en Prada'. Pour une fois, je vais lire un livre parce que j'en ai envie. Le film étant divin, je m'attends à ce que le livre soit passionant. Assez pasisonant pour me donner le goût de lire peut-être? J'ai également acheté mon parfum de rêve: le 'Gucci pour l'homme II'. Tellement bon. Je suis rentré vers 17h. J'ai vite mangé quelque chose et j'ai fait mon sac. Etant donné que le lendemain c'est jour férié, je vais loger chez Emilie. Ca m'a fait du bien de la revoir. On a regardé des DVD, on s'est promené dans le quartier, ... Une bataille de coussins par-ci, par-là. Je me marre bien.
Je goûte à la vie professionelle qui a ses avantages et ses inconvénients. Le meilleur est le goût de l'indépendance, le goût d'être quelqu'un d'adulte, qui assume des responsabilités. L'arrière-goût amer est celui de la fatigue que cela apporte avec lui, ainsi que le temps libre réduit. Jamais rien n'est parfait.
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